Sur les traces d’Alexandra-David Neel à Digne

par | Oct 24, 2023 | Expositions, France

 Au Fil des Lieux est parti sur les traces d’Alexandra-David Neel à Digne. L’écrivaine orientaliste surnommait cette région son Petit Tibet et aimait y faire de longues marches afghanes au creux de ses collines vallonées. La vie de cette exploratrice téméraire, doublée d’une féministe, philosophe et anarchiste, se déroule sous nos yeux dans sa maison construite en 1928 et classée Monument Historique ainsi que dans le charmant musée attenant. Quand Alexandra-David Neel acheta le terrain il s’étendait sur 15 000 mètres carrés jusqu’au pied de la montagne du Cousson. Afin de financer ses longs voyages, la femme de lettres se sépara progressivement de diverses parcelles.

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ La maison de l'écrivaine © K.HIBBS

La maison de l’écrivaine © K.HIBBS

L’histoire du lieu

Ce n’est qu’à l’âge de 43 ans qu’Alexandra-David Neel partira pour un premier et long voyage en Asie qui dura 14 ans. À son retour en France, elle voulut trouver un lieu calme et serein pour s’adonner à l’écriture de ses livres. Elle pensait initialement rejoindre son mari ( rencontré en 1900 en Afrique du Nord) dans sa maison en Tunisie mais ce dernier s’y opposa, d’autant plus qu’elle revenait avec son jeune guide tibétain Yongden qu’elle adopta plus tard. Alexandra-David Neel était très attirée par le sud est de la France et s’installa tout d’abord à Toulon mais ne supporta pas les nombreux moustiques de la région. Elle se rendit dans une agence immobilière à Marseille où on lui proposa un terrain à Digne dans son budget. À cette époque, âgée de  60 ans, et grâce à son best seller Voyage d’une parisienne à Lhassa elle pourra s’offrir ce cadeau. L’exploratrice agrandira la maisonnette et s’occupera elle-même de la restauration du bâtiment en dessinant les plans, y plantant des arbres et y créant son potager et sa roseraie.

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Le cabinet de curiosités dans la maison d'Alexandra-David Neel et son portrait © K.HIBBS

Le cabinet de curiosités dans la maison d’Alexandra-David Neel et son portrait © K.HIBBS

 

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Le vestibule au Rez-de-Chaussée © K.HIBBS

Le vestibule au Rez-de-Chaussée © K.HIBBS

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Masque Tibétain -Collection ADN © K.HIBBS

Masque Tibétain -Collection ADN © K.HIBBS

La forteresse de la méditation

Alexandra – David Neel surnomma son lieu d’habitation  « Samten Dzong »  ( forteresse de la méditation ) et en fit sa maison d’écrivain. Dans l’entrée principale on découvre un vestibule paré de deux grandes calligraphies chinoises qui lui rendent hommage: à gauche « la connaissance s’écoute jusqu’en Europe «  et à droite « la recherche de la philosophie a engendré une femme héros » surmontés d’un masque tibétain. L’écrivaine accueillit de nombreux visiteurs dans les années 30 dans son cabinet de curiosités installé au rez-de-chaussée. De nombreux journalistes produiront divers articles sur leur rencontre avec Alexandra-David Neel dont l’art de communiquer lui permettront de promouvoir et de vendre ses livres. Cette pièce incarnait donc une véritable stratégie de communication. Le cabinet comporte aujourd’hui encore une jolie collection d’objets d’Asie et de livres. Pendant très longtemps cet espace servit de boutique tenue par une association où l’on peut se rendre aujourd’hui dans le centre ville de Digne. À son décès en 1969 l’écrivaine va faire le choix de léguer sa maison, son terrain et une partie de ses objets à la ville de Digne et d’autres pièces à des grands musées parisiens dont 500 livres tibétains au Musée Guimet. Quand elle rencontrera le lama Yongden au Sikkim dans le nord de l’Inde, celui-ci n’a que 14 ans. Le jeune homme sera son interprète avant qu’elle n’apprenne le tibétain sur place et ira jusqu’à Lhassa avec elle. Yongden rentrera avec l’écrivaine à Digne où elle l’adoptera en 1929; il y décèdera en 1955 à l’âge de 56 ans. Alexandra conserva ses cendres dans son cabinet qui furent mêlées aux siennes à sa mort pour être dispersées ensemble dans le Gange par sa secrétaire Marie-Madeleine. Cette dernière, surnommée Tortue, restera ensuite la gardienne des lieux, employée de la ville en faisant visiter la maison.

 

La reconstitution des pièces

De nombreuses photographies d’archives des années 60 ont servi pour la reconstitution des lieux: motifs du papier peint, usage des pièces, mobilier. Celui-ci avait été conservé dans des réserves, le plus difficile à reproduire fut le papier peint entièrement retiré des murs et dont les photos étaient pour la plupart en noir et blanc. Il fut refait en création originale par le spécialiste en peintures murales,Bertrand de Cointé. L’écrivaine, fatiguée, choisira de s’installer au 1 er étage de sa maison à la fin de sa vie où elle naviguera entre sa chambre et son bureau. Elle se fera faire un bureau avec une orientation à l’ouest avec une très belle vue sur le jardin. Ses amis (parmi lesquels Maria Lloyd était une habituée) venaient séjourner dans sa maison notamment pour l’aider à taper à la machine l’intégralité de ses manuscrits.L’écrivaine décèdera dans son fauteuil à 101 ans alors qu’elle venait tout juste de renouveler son passeport . Le rez-de-chaussée , tel qu’il existe aujourd’hui, est plus une évocation de l’univers d’Alexandra-David Neel. C’est surtout Aphur Yongden qui s’occupera du jardin ( fleurs médicinales et permaculture). Alexandra-David Neel écrivait les listes de ce qu’elle plantait avec les différentes essences. Alexandra revendra le produit de son potager et se séparera à diverses reprises de parcelles de terrain pour financer ses voyages. La chambre de Philippe Neel était prévue pour le recevoir, il décédera en 1941 alors qu’elle se trouvait en Chine en pleine guerre. Yongden et Philippe échangeaient beaucoup.

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ L'allée du jardin menant au musée © K.HIBBS

L’allée du jardin menant au musée © K.HIBBS

 

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Vue sur le bureau d'Alexandra-David Neel et détail du papier peint reproduit à l'identique © K.HIBBS

Vue sur le bureau d’Alexandra-David Neel et détail du papier peint reproduit à l’identique © K.HIBBS

 

 

La Jeunesse et le parcours initiatique

Un joli petit musée attenant à la maison nous révèle la jeunesse et les différentes étapes de l’écrivaine-voyageuse, évoquant ses influences reçues, les rencontres déterminantes au cours de sa vie, ainsi que ses voyages et une belle collection d’objets et de photographies. Cette écrivaine orientaliste était doublée non seulement d’une exploratrice, la première a être entrée dans la cité interdite  mais aussi d’une féministe convaincue et d’une anarchiste. Fille d’un instituteur devenu journaliste et franc-maçon exilé en Belgique et d’une mère bigote au foyer, Louise Eugénie Alexandrine aura un tempérament de fugueuse dès l’âge de 15 ans et sera très vite intéressée par les questions philosophiques, s’interrogeant sur la vie et la mort, s’engageant dans des mouvements religieux alternatifs en se rendant à Londres et Paris. Le bouddhisme reliera progressivement ses centres d’intérêt. C’est au Musée Guimet de Paris qu’elle aura la révélation de la statue de Bouddha. Alexandra étudie à la bibliothèque la littérature et la philosophie de la Chine, de l’Inde, du Tibet et s’initie au bouddhisme. Elle suivra des cours de sanscrit à la Sorbonne, se rapprochant de l’anarchiste, écrivain et géographe, Elisée Reclus qui sera son mentor et l’encouragera à aller sur le terrain.

 

Les écrits

Grâce à son diplôme du conservatoire de musique en tant que chanteuse lyrique, la future exploratrice subviendra en partie à ses besoins financiers. Le Grand Art ( édité en 2018),  fiction basée sur le réel, sera son premier roman évoquant le monde du spectacle . Elle écrira un opéra avec Jean Hautstont.  Les tournées de la cantatrice se multiplient en interprétant divers opéras orientalistes  ( Lakmé, Si j’étais roi, L’Africaine) et  lui feront croiser le chemin de son futur mari Philippe Neel, ingénieur des chemins de fer à Tunis. Son mariage étonnera d’autant plus ses parents qu’Alexandra était une féministe engagée. Son premier ouvrage Pour La Vie, écrit alors qu’elle n’a que 19 ans, ( édité en 2018) exhorte notamment à ne pas se consacrer à l’éducation des enfants. Elle écrira beaucoup pour le journal La Fronde tout en choisissant de se marier pour le statut que cela représentait. La féministe invétérée écrira sous différents pseudonymes dont celui de Myrial quand elle développe ses idées d’avant-garde pour l’époque car elle ne voulait en aucun cas impliquer son mari. Quand elle partit en voyage elle demanda à son éditeur de se faire appeler Alexandra-David Néel.  Son mari la soutiendra lors de son départ en 1911 sauf qu’il ignorait qu’elle s’absenterait 14 ans ! Philippe Neel trouva son compte en épousant une femme qui voulait être libre. L’exploratrice ayant un certain sentiment de culpabilité à l’égard de son mari, acceptera que ce dernier ait une vie de son côté, conservant une relation essentiellement épistolaire. Cette correspondance, de 1904 à 1940, reprise par Marie-Madeleine Peyronnet, constituera une partie de l’œuvre d’Alexandra David-Neel.    

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Appareil photo d'Alexandra-David Néel © K.HIBBS

Appareil photo d’Alexandra-David Néel © K.HIBBS

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Appareil photo d'Alexandra-David Néel © K.HIBBS

Appareil photo d’Alexandra-David Néel © K.HIBBS

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Sac de voyage et canne d'Alexandra-David-Néel © K.HIBBS

Sac de voyage et canne d’Alexandra-David-Néel © K.HIBBS

 

Le Sikkim, le Tibet et la Chine

Alexandra-David Neel écrira en 1911 Le Bouddhisme du Bouddha destiné aux occidentaux avant de partir. Lors de son premier voyage, l’écrivaine apportera des modifications grâce à son expérience enrichie sur le terrain qui aura un impact sur sa conception du monde. Pour son 1er voyage à 23 ans, l’écrivaine partira de Paris, embarquera à Marseille jusqu’au canal de Suez pour ensuite aller dans le sud de l’Inde. Elle se rendra ensuite rapidement dans le nord pour suivre la vie du Bouddha historique Shakyamuni.  Ce premier long périple sera un voyage de recherche, et Philippe ne le financera pas. Il aura essentiellement la responsabilité de gérer à distance les comptes d’Alexandra. Cette dernière obtiendra un certain nombre de bourses et vendit par ailleurs la production de son potager à Digne. La femme de lettres signait sous différents pseudonymes: Myrial quand elle écrivit sur les femmes et ne voulait pas que son mari y soit associé. C’était une autodidacte de la photographie ce qui lui permit de vendre plus cher ses articles et de faire des conférences en tournée dans toute l’ Europe. La femme de lettres, en plus de ses voyages en tant qu’exploratrice, fera des analyses approfondies de textes sacrés, les retranscrivant pour les expliquer aux occidentaux. Avant de rejoindre le Tibet une première fois en 1916,  elle passera beaucoup de temps au Sikkim, sous protectorat britannique à la frontière du Tibet où elle pourra séjourner grâce à Sir Charles Bell qui lui fournit un laisser-passer.  L’exploratrice aura l’opportunité d’y rencontrer la famille royale et de se lier d’amitié avec le prince héritier  Sidkéong Tulku Namgyal. Ce dernier lui permettra d’obtenir une autorisation pour aller à Lhassa.  Elle retournera au Sikkim pour y voir un ermite pratiquant le Tumo, pratique tantrique pour résister au froid, avec lequel elle fera de la méditation.  L’orientaliste restera 10 mois, basée à Gangtok. C’est au cours de cette seconde visite que se fera la rencontre avec le jeune Yongden qui deviendra lama et un collaborateur indispensable.  Pour la voyageuse  » Venir à cheval dans le haut Sikkim, par des chemins extravagants, camper ensuite dans les vallées de la frontière, affronter le vent des plateaux tibétains à ces hautes altitudes, non, c’est là plus que du simple jeu « . Elle recevra le titre de moine tibétaine et se fera photographier dans cette tenue. Très réceptive à l’enseignement et va avoir une certaine notoriété grâce à son immense savoir. Alexandra-David Neel devra payer une amende pour être rentrée au Tibet sans autorisation officielle, elle en repart avec un sentiment d’humiliation. Au Japon, beaucoup plus peuplé,  elle se sentira moins à l’aise. Elle passera quelques mois en Corée également. Elle comparera toutes les formes du bouddhisme pour en comprendre les origines et les transformations.

 

Le retour au Tibet

C’est en 1924 que la voyageuse-exploratrice fera un second séjour incognito au sein de la cité interdite de Lhassa avec Yongden. Alexandra-David Neel délaissera les déplacements en yaks et malles pour avoir plus de chances de rentrer dans Lhassa en tant qu’étrangère. Elle ne voyagera plus qu’avec Yongden en se grimant en mendiante tibétaine: fausses nattes en poil de yak, cheveux teints à l’encre de Chine, visage bruni avec le fond de la marmite et voyages de nuit parcourant des milliers de km à pied. Ce sera Yongden qui répondra aux gens croisés car l’orientaliste parlait le tibétain avec un accent. Ce voyage sera très dur avec des milliers de km. Alexandra va rentrer dans le palais du potala mais y arrivera très amaigrie, révélant que «  la ville est sans grand intérêt je suis rassasiée des visites aux lamaseries… j’en ai tant vues ! » . Après Lhassa la voyageuse au long cours rentrera à Digne en 1927 et achetera le cabanon en 1928 où elle vivra jusqu’à sa mort. De nombreux bouts de cartes auront été dessinés par ses soins tout le long de son voyage de 14 ans au Tibet. Elle écrira Voyage d’une parisienne à Lhassa, livre que le public s’arrachera, ce qui lui apportera une grande audience.

 

 Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Tenue de moine tibétaine d'ADN © K.HIBBS

Tenue de moine tibétaine d’ADN © K.HIBBS

 

À 68 ans l’intrépide Alexandra entreprend un nouveau voyage vers la Chine en passant par la Russie, son périple durera près de dix ans ; elle restera comme une prisonnière pendant six ans dans un petit village de Chine en guerre avec le Japon. Elle arrive dans un Empire du Milieu très ébranlé et au bord de la guerre civile où elle sera le témoin de pillages, d’exécutions, au cours de six mois d’errance où elle fera plus un travail de reporter de guerre avant de parvenir au cœur de la Chine au monastère de Kum-Bum.

 

Des collections d’objets personnels

Les thangka collectionnés par Alexandra- David Neel ( peintures sur soie portatives que l’on peut rouler) font partie des plus belles pièces rapportées par l’exploratrice.Ces oeuvres servent de support méditatif et jouent un rôle important durant les rituels.On pourra notamment apprécier dans la collection d’objets du musée un thangka représentant le Bouddha Shâkyamuni  accompagné de deux de ses principaux disciples. Cette oeuvre a pu être restaurée grâce au concours des Monuments Historiques et de l’association Alexandra-David-Néel.

 

 Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Thangka représentant le Bouddha Shâkyamuni © K.HIBBS

Thangka représentant le Bouddha Shâkyamuni © K.HIBBS

    

Revivre les marches afghanes d’Alexandra-David Neel

 » Marche comme ton coeur te mène et selon le regard de tes yeux « 

Digne sera le refuge d’Alexandra-David Neel entre deux expéditions, ce petit coin était son  » Himalaya pour lilliputiens » où travaillant 16 heures par jour elle écrira ses livres pour transmettre la philosophie bouddhiste aux occidentaux. Ses pas la conduiront dans la vallée de Barles et son village qui se trouvent aujourd’hui au coeur du Géoparc de Haute Provence . Ce paysage la fascinait avec ses étonnantes formations géologiques visibles à l’oeil nu: le Vélodrome d’Esclangon avec ses plissements de grès et la Lame de Facibelle, barre rocheuse de 4 mètres de larges et 70 mètres de haut. Ce décor était très inspirant pour Alexandra-David Neel qui aimait à se promener au milieu des vallées étroites et de leurs torrents lui remémorant le Tibet.

 

 Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ La belle vallée de Barles et ses torrents© K.HIBBS

La belle vallée de Barles et ses torrents © K.HIBBS

 

L’écrivaine avait passé un certain nombre d’années en ermitage avec des maîtres spirituels au Tibet qui lui permirent de faire de la pratique autour du yoga et de la respiration. Durant ses séjours à Digne elle pratiquait la marche afghane, une technique de respiration, réutilisée de nos jours, permettant de toujours être en équilibre respiratoire et cardiaque dans les montées un peu difficiles. La marche afghane consiste en la synchronisation de la respiration avec le rythme du pas. En faisant cet exercice on est dans une marche en conscience avec l’environnement. Au Fil des Lieux a pu expérimenter, le temps d’une balade, cette technique de marche en compagnie du sophrologue et guide de montagne, Pascal Mazzani:

 » Le principe est simple: on compte le nombre de pas à l’inspiration et à l’expiration. Pour la montée il y a 4 rythmes: le comptage de grande difficulté dans une foire montée ou en étant très chargé:1/1 en inspirant pendant un pas et un pas je souffle , il ya le comptage 1/2 qui représente la deuxième vitesse, le comptage 2/2 puis 2/3″.

Découvrir des oeuvres in situ dans la vallée de Barles

Depuis 30 ans l’artiste herman de vries, naturaliste et scientifique a également laissé derrière lui des fenêtres ce qu’il appelle des «traces» sous la forme de textes gravés en lettres dorées que l’on rencontre sur les sentiers de randonnée.  Andy Goldsworthy, artiste britannique, a réalisé trois sentinelles en pierre sèche à travers un parcours de 150 kilomètres. Au Fil Des Lieux a pu découvrir un échantillon de ces oeuvres qui font partie de la collection du Musée Gassendi.

 

 Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Sentinelle, une oeuvre in situ d' Andy Goldsworthy © K.Hibbs

Sentinelle, une oeuvre in situ d’ Andy Goldsworthy © K.Hibbs

 

Sur les traces d'Alexandra-David Neel à Digne/aufildeslieux.fr/ Trace d'herman de vries © K.HIBBS

Trace d’herman de vries © K.HIBBS

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Y aller

TGV Paris-Aix en Provence
puis ligne LER ( ligne express régionale) jusqu’à Digne-les-Bains

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La Maison et le Musée Alexandra-David Néel
27, avenue du Maréchal Juin 04000 Digne-les-Bains Tél : 04 92 31 32 38
Ouvert tous les jours (sauf le lundi)
Du 1er avril au 30 novembre de 10 h à 18 h
Du 1er décembre au 31 mars de 14 h à 17 h
Fermé tous les jours fériés du 1er octobre au 15 mai et la semaine entre Noël et le jour de l’An
Fermeture de la billetterie 45 minutes avant la fermeture du site

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Où Loger

Maison d’hôtes Villa Gaïa
24 Route de Nice , 04000 Digne-les-bains
Tel: 04 92 31 21 60
www.hotel-villagaia-digne.com

 

Librairie-Boutique et association Alexandra-David Néel
5 boulevard Thiers,04000 Digne-les-Bains
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 15h à 19 h

Pratiquer la Marche Afghane

Pascal Mazzani, guide de montagne et sophrologue
Tel: 06 21 87 18 50
pmazzani@gmail.com

Office de Tourisme Provence Alpes Digne-les-Bains
Pl. du Tampinet, 04000 Digne-les-Bains
04 92 36 62 62
/www.dignelesbains-tourisme.com

Remerciements à Isabelle Desbets et Justine Lebrun

 

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