Un été indien à Antibes-Juan-les-Pins

par | Sep 11, 2024 | Escales, France

Un été indien à Antibes-Juan-les-Pins et sa douce lumière aux filets d’or nous plonge dans la nostalgie des belles demeures des Années folles et de leurs jardins manucurés avec soin. Ici planent encore les ombres d’excentriques millionnaires et d’écrivains de la génération perdue de l’entre-deux -guerres dont les portraits trônent, essaimés dans les palaces du cap. La vieille ville, quant à elle, révèle des artistes passionnés et des lieux insoupçonnés loin du brouhaha qui tire lentement sa révérence estivale. L’ère révolue de la carte postale envoyée depuis la French Riviera nous fait un clin d’œil malicieux, nous prenant par la main en direction d’un incroyable musée. Ici le temps est suspendu sur un panorama imprenable qui inspira la fougue des bâtisseurs et des héros jardiniers faisant pousser des essences d’arbres remarquables sur un lit de rocaille. Antibes, dans les Alpes-Maritimes, se nommait jadis Antipolis, ancienne ville grecque puis romaine. Cependant, c’est avec le monde grec, par l’intermédiaire des Phocéens de Marseille, que les échanges furent les plus importants.

Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ Vue sur l'anse du Faux argent au Cap d'Antibes © K.HIBBS

Vue sur l’anse de l’Argent Faux au Cap d’Antibes © K.HIBBS

Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ Pêcheur avec vue sur les remparts du vieil Antibes © DR

Photo ancienne d’un pêcheur avec vue sur les remparts du vieil Antibes © DR

Dans les ruelles du vieil Antibes…

 

Les casemates du boulevard d’Aguillon

Jadis au débarquement de Napoléon1er à Golfe Juan, ces anciennes casemates servaient de logements aux garnisons dans la zone de la courtine reliant alors la Porte Marine au Bastion du Port. Cédées par la suite à la ville, cinq d’entre elles se transformeront en 1935 en bains douches municipaux pour devenir par la suite des galeries d’art. Ces espaces sont aujourd’hui investis par différents artistes et associations au sein du pittoresque vieil Antibes et du quartier du Safranier, commune indépendante délimitée par les rues de la Tourraque et du Haut Castelet. La commune est gérée par des antibois notamment pour la fête au pistou et les compétitions de boules carrées. Le nom du quartier vient de la tradition culinaire des pêcheurs qui mettaient du safran dans leur soupe de poisson. Un événement autour des Casemates de la création sera ouvert au public avec 3 expositions jusqu’à la mi-octobre.

L’Atelier du Safranier

Une des galeries incontournables du boulevard d’Aguillon est très certainement celle de Dominique Prévost présentant des œuvres d’aquagravure.

Dominique Prévost:

« J’ai toujours été passionné par l’art après mes études d’architecture à la Villa Arson à Nice. En tant qu’Antibois j’ai eu envie de créer une structure dédiée à la gravure en 1981 ouverte sur le public installée dans la courtine. Je présente en ce moment de l’aquagravure qui est une technique qui a été mise au point dans les années 1980 par Bernard Pras et qui permet de travailler les matières et les textures. Une épaisseur de pâte à papier molle est compressée pour épouser les reliefs. Une fois séché, le papier est enluminé de détails, de lumière colorée et de matière et devient le bas-relief de toutes les imaginations. Avant la gravure était plutôt destinée au dessin d’artistes comme Rembrandt, Dürer et Picasso. Avec Bernard Pras et le peintre franco-américain Henri Goetz, cette technique a permis d’utiliser des matières et des textures ».

Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ Dominique Prévost aux commandes de sa presse à papier dans l'Atelier du Safranier© K.HIBBS

Dominique Prévost aux commandes de sa presse à papier dans l’Atelier du Safranier© K.HIBBS

L’incontournable musée Picasso au château Grimaldi

Le château Grimaldi a été construit sur un ancien temple romain. Romuald Dor de la Souchère, professeur de français, grec et latin au lycée Carnot à Cannes  entamera en 1923 ses recherches archéologiques à Antibes. Il découvrira l’importance des vestiges de l’occupation gréco-romaine dans la région et s’intéressera à la mise en vente du château Grimaldi par les Domaines. En 1924 émerge la société des Amis du musée d’Antibes, ayant pour objet de fonder un Musée historique et archéologique. Romuald de la Souchère deviendra conservateur du château Grimaldi racheté en 1925 par la ville d’Antibes. Il proposera à Picasso de lui offrir une œuvre pour le musée. Le peintre qui ne pouvait pas réaliser de grands formats dans son atelier de Juan- les- Pins venait travailler au château et y laissa un certain nombre de tableaux que l’on peut voir aujourd’hui parmi d’autres collections.

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ Nu couché au lit bleu de Picasso.Peinture oléorésineuse et graphite sur contreplaqué- 13 Novembre 1946 © K.HIBBS

Nu couché au lit bleu de Picasso.Peinture oléorésineuse et graphite sur contreplaqué- 13 Novembre 1946 © K.HIBBS

 

Une tournée à l’Absinthe bar

À quelques encablures de la courtine du vieil Antibes, dans le sous-sol de la boutique Balade en Provence, on sera enthousiasmé par la découverte d’un véritable cabinet de curiosités dédié à l’absinthe. Ici le décorum se décline en un florilège de représentations publicitaires, de collections de bouteilles dont certaines datent d’avant la guerre 14-18. On sera fasciné par le rituel de préparation d’un verre d’absinthe sur le très joli comptoir en étain de 1860. Frédéric Rosenfelder, le propriétaire des lieux, vous partagera une multitude d’anecdotes sur l’univers de l’éponyme fée verte! Quand l’absinthe fut interdite, elle fut remplacée par l’anis en 1922. En 1932 le Pastis verra le jour avec de l’anis étoilée. Il vous sera par conséquent proposé de suivre un atelier Pastis ( sur réservation) où vous pourrez composer votre propre recette à partir de macérats de plantes fraîches et d’épices tout en apprenant tout l’historique de cette boisson.

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ L'Absinthe Bar dans le vieil Antibes © K.HIBBS

L’Absinthe Bar dans le vieil Antibes © K.HIBBS

Le Musée de la Carte Postale

Le Musée a été conçu à partir de la collection privée d’un passionné de cartophilie, Christian Deflandre. Le lieu a ouvert ses portes en 2001. Cette étonnante collection comprend pas moins de 3000 cartes postales présentées chronologiquement, par pays et par thématique. Bien que cruellement concurrencée par le monde du numérique et la gratuité des sms, la carte postale continue de séduire les collectionneurs de belles images. Une visite avec audioguide nous fait découvrir les ingéniosités de ces petits formats cartonnés: système de tirettes, cartes sonores, impressions sur soie ou bois. Ce petit objet précieux a traversé les âges et les guerres et reste un témoin émouvant de nos histoires croisées.

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ Musée de la carte postale d'Antibes © Collection privée Musée de la carte postale

© Collection privée Musée de la carte postale

 

 

Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ Musée de la carte postale d'Antibes © Collection privée Musée de la carte postale

© Collection privée Musée de la carte postale

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/ © Collection privée Musée de la carte postale

© Collection privée Musée de la carte postale

 

Une parenthèse au jardin d’Eden dans le quartier Marenda-Lacan d’Antibes

Ce jardin a éclos sur 2800 mètres carrés dans le quartier Marenda-Lacan en pleine expansion. Cet espace vert public fait partie d’un choix de piétonisation globale qui a été décidé il y a environ 2 ans sous la houlette de la ville d’Antibes. Dressée au milieu d’oliviers caillettes et d’une fontaine centrale, une œuvre murale monumentale réalisée par le duo de pochoiristes Louis Boidron et Edouard Egéa ,signant leurs œuvres sous le nom de Monkey bird. ,attire immédiatement le regard. Cette fresque nous fait voyager dans un monde d’imagerie à la fois médiévale et baroque où cohabitent humains, oiseaux et singes.

Fresque monumentale des Monkey Bird dans le jardin d’Eden à Antibes © K.HIBBS

 
En route vers le Cap d’Antibes…

 

La villa Eilenroc et son parc

Guy de Maupassant décrivait cette villa comme une « ravissante et fantaisiste habitation » où l’on trouvait un « jardin prodigieux, jeté entre deux mers, où poussent les plus belles fleurs d’Europe ». Ce site exceptionnel de 10 hectares, à la pointe du Cap d’Antibes, fut le premier lieu à être aménagé en passant dans les mains de divers propriétaires. Hugh Hope Loudon, un riche administrateur des Indes Néerlandaises acheta le terrain en 1860. À l’époque il n’y avait que de la roche battue par les vents. Cet homme excentrique venait passer ses hivers au cap d’octobre à Mai. Les locaux étaient en demande de terres agricoles et n’ appréciaient guère le propriétaire des lieux. Celui-ci fit exécuter les plans de sa villa par Charles Garnier qui avait réalisé le dôme en fer du Négresco et s’inspira du Petit Trianon à Paris pour les plans de la villa. Le milliardaire avait nommé la Villa Eilenroc ,en utilisant l’anagramme du prénom de sa femme Cornélie. Au bout de 10 ans le couple divorça et la villa fut vendue à un riche écossais James Willye de retour des Indes. Ce passionné de botanique créa le parc et vécut ici 30 ans. Il n’y avait que de la roche calcaire tout autour de la villa et grâce aux compétences du jardinier M. Ringuisen, le terrain rocheux fut métamorphosé, non sans peine, en un magnifique parc tracé d’allées et planté de végétaux d’essences variées. Dans les années 1870 les grands explorateurs adoraient les jardins exotiques. James Willy fit venir des tonnes de terre par le train qui participèrent à combler les 10 hectares. La végétation put prendre ainsi son expansion durant 150 ans. Deux fois par semaine les Wyllie ouvraient leur parc au public contre une petite rétribution reversée aux œuvres de la ville.
Le paysagiste de James Willy s’est beaucoup inspiré du hameau de la reine à Versailles en installant une basse cour, un élevage de moutons, un potager et cela perdura jusqu’en 1900.

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/La villa Eilenroc à l'époque de son 1er propriétaire Hugh Hope Loudon © Ville d'Antibes

La villa Eilenroc à l’époque de son 1er propriétaire Hugh Hope Loudon © Ville d’Antibes

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/La villa Eilenroc vue du parc © K.HIBBS

La villa Eilenroc vue du parc © K.HIBBS

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/Magnifique plumbago dans le jardin de la villa Eilenroc © K.HIBBS

Magnifique plumbago dans le jardin de la villa Eilenroc © K.HIBBS

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/Promenade dans les rochers du Cap d'Antibes © Ville d'Antibes

Promenade dans les rochers du Cap d’Antibes © Ville d’Antibes

 

À la mort de James Willye en 1908, le domaine fut plusieurs fois racheté jusqu’en 1920 où le dernier propriétaire fut Louis Dudley Schönberg, un homme d’affaires américain qui avait francisé son nom en Beaumont. Sa femme Helen Beaumont organisait des réceptions durant les Années folles et fit décorer les intérieurs de la villa en style Art-Déco. Au décès de Louis Beaumont, sa veuve garda la villa jusqu’en 1980 avant de la léguer à la ville d’Antibes par l’intermédiaire d’une fondation. Par ailleurs une régisseuse fut engagée pour des tournages. On se souviendra de Magic in the Moonlight de Woody Allen dont quelques scènes furent tournées ici et de l’émission Musiques au cœur d’Ève Ruggieri. A l’époque les milliardaires faisaient appel à 20 voire 30 jardiniers pour embellir le parc.

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/Allée des palmiers© Ville d'Antibes

Allée des palmiers de la villa Eilenroc© Ville d’Antibes

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/Petit bassin dans les jardins Eilenroc © K.HIBBS

Petit bassin dans les jardins Eilenroc © K.HIBBS

 

Jean-Pierre Schaefer, responsable de l’environnement à la Mairie d’Antibes

 » La ville depuis les années 80 a beaucoup réduit l’entretien du parc en accordant plus de place à la nature (2/3) et en réduisant la partie horticole. Les surfaces de pelouses taillées au cordeau ont été réduites à 1000 mètres carrés pour l’allée principale à cause de problèmes liés au développement durable et au réchauffement climatique. Des alcôves accueillant des agapanthes et du plumbago d’azur ponctuent les jardins entourant la villa Eilenroc. Aujourd’hui la vue sur la mer est totalement occultée mais la municipalité hésite à faire des ouvertures à cause des embruns susceptibles d’abîmer la pierre calcaire de la façade. Actuellement il y a un jardinier qui travaille à temps complet et on fait venir des équipes ponctuellement pour assurer les travaux saisonniers. A l époque des milliardaires, des grottes avaient été aménagées dans les jardins jusqu’à la mer, à la manière de celles des Buttes-Chaumont. La loi littorale de nos jours a interdit de laisser les lieux comme avant car il fallait un sentier de passage pour le public. On aperçoit au loin la baie des milliardaires avec plus de 2000 villas cachées dans la forêt.
La réhabilitation des jardins s’est faite sous la direction de l’INRA. On y trouve à 80% de la pinède. Les différents paysagistes ont fait leurs essais, notamment le botaniste GustaveThuret qui introduisit beaucoup d’espèces. Le jardin se déploie sur 11 hectares où l’on dénombre des chênes, des pins d’Alep ou des Canaries, des arbousiers, des curiosités végétales (dont un nolina de 150 ans originaire du Mexique) et de magnifiques eucalyptus. Une roseraie et une oliveraie comptant 50 arbres plantés de la variété des cailletiers en 2000 font partie du circuit de la visite » .  

La roseraie de la villa

Les floralies ont lieu chaque année en Mai. On aperçoit au loin la villa château de la Croë et son parc qui a été revendue par l’oligarque Abramovitch. Le campus du lycée Vert d’Azur est en charge des travaux de jardinerie de la roseraie. Une plus petite roseraie de 1000 roses est dédiée à Meilland, les 2000 autres ont été données par l’INRA. Il faut surveiller tous les jours les fleurs que l’on ne peut plus traiter avec des produits phytosanitaires. Les jardiniers ont recours à des larves de chrysopes et de coccinelles pour tuer les pucerons sur les roses. En 2004 un écomusée est créé et vient compléter l’oliveraie et la roseraie.

 

 

 Un été indien à Antibes-Juan-Les-Pins/www.aufildeslieux.fr/La roseraie de la villa Eilenroc au printemps © Ville d'Antibes

La roseraie de la villa Eilenroc au printemps © Ville d’Antibes

  La splendeur des Fitzgerald à l’hôtel Belles-Rives du Cap d’Antibes

 

Dans cet écrin niché dans une crique du cap d’Antibes, la villa Saint-Louis, qui deviendra l’hôtel Belles Rives, fut une parenthèse enchantée pour le couple mythique Scott et Zelda Fitzgerald durant les Années folles. En 1924 Scott Fitzgerald est en pleine écriture de Gatsby le Magnifique qui paraîtra en 1925 et sur les conseils de ses amis Gérald et Sarah Murphy, milliardaires américains installés avec leurs enfants dans la villa America, le couple débarque au Cap d’Antibes en 1925 et y résidera jusqu’en 1926. L’amitié qui lie les 2 couples sera évoquée dans le roman Tendre est la nuit . Ici ce n’est que profusions de fêtes, de musique de jazz avec Cole Porter qui loge au château de la Garoupe. On est loin de la Prohibition des États-Unis et le champagne coule à flots. Le couple Fitzgerald profite des bains de mer de la plage de la Garoupe où la nouvelle mode est au bronzage. On y croise toute la communauté artistique et littéraire comptant Picasso et sa femme Olga, Fernand Léger ou encore Hemingway. L’époque est à l’insouciance et au divertissement. En 1929, accompagné de sa femme Simone, issue d’une dynastie d’hôteliers antibois, Boma Estène acquiert la villa Saint-Louis et la métamorphose en lieu de villégiature. Marianne Estène-Chauvin, petite-fille de Boma et Simone, deviendra Présidente de l’établissement et le fera inscrire à l’inventaire du Patrimoine du 20è siècle.

Vue sur la baie des Milliardaires depuis une chambre de l’hôtel Belles Rives © K.HIBBS

 

Bel escalier en fer forgé de l’hôtel Belles Rives © K.HIBBS

 

Photo de Scott Fitzgerald fumant © DR Hôtel Belles Rives

 

Entrée du restaurant gastronomique LA PASSAGERE de l’hôtel Belles Rives © K.HIBBS

 

Dégustation d’un savoureux poisson sur la terrasse du restaurant La Passagère © K.HIBBS

 

*****
Renseignements pratiques

Y aller
Depuis Paris
www.sncf-connect.com/

Où dormir
Hôtel la Villa Port d’Antibes & Spa****
On appréciera la localisation de l’établissement tout proche des remparts .
Une gamme de soins Sothys est proposée au spa de l’hôtel avec douches, Hammam aux essences d’eucalyptus , douches sensorielles où l’on commence avec la chaleur tropicale et termine par le polaire! On se délectera avec  l’incontournable soin signature Hanakasumi. Une vraie expérience à vivre!
http://villa-port-antibes.com

Les bonnes tables
Le Safranier
Olivier Gaïatto, un ex-chef de l’hôtel Eden Roc, chef et maître de maison
1 – Place du Safranier
06600 – Antibes
Tel : 04 93 34 80 50

La Maison de Bacon
On y va pour déguster sa légendaire soupe de poissons de roche et sa grande bouillabaisse pour 2 personnes.
664 Boulevard de Bacon, 06160 Antibes.

 Chez Mô-restaurant Albert 1er à Antibes
www.chezmo-antibes.fr
grand spécialiste du poisson

Restaurant étoilé La Passagère de l’hôtel Belles Rives
33 Boulevard Edouard Baudoin06160Antibes – Juan-les-Pins
www.bellesrives.com/fr/la-passagere.html

Boire un verre d’absinthe et suivre un atelier pastis
25 cours Massena, 06600 Antibes
Réservations: (33 1) 04 93 34 93 00
Comptez 55 euros pour 1h30 d’atelier.

 Visiter

L’atelier du safranier
27Bdd’Aguillon-06600-Antibes
Tel 06 09 55 91 58

Musée Picasso
Place Mariejol- 06600 Antibes
Tel 04 92 90 54 20

Musée de la carte postale
4 avenue Tournelli 06600 Antibes
tel : +33 (0)4 93 34 24 88

Villa Eilenroc
460 Av. Mrs Beaumont · 04 93 67 74 33
La Villa est ouverte le samedi de 10 à 17h (dernière entrée 16h30).
Prix d’entrée 2€, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

Se renseigner

L’Office de Tourisme d’Antibes Juan-les-Pins
Place Guynemer
06600 Antibes
Tel  : +33 (0) 4 22 10 60 10
accueil@antibesjuanlespins.com
https://www.antibesjuanlespins.com/antibes-pratique/l-office-du-tourisme-et-des-congres
33 Boulevard Edouard Baudoin-06160Antibes – Juan-les-Pins

Remerciements à l’Office de Tourisme & des Congrès d’Antibes,Juan-les-Pins ainsi qu’à Jean-Pierre Schaefer.

 

 

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