Un séjour dans la Dombes aux mille étangs marquera les esprits. A quelques kilomètres de Lyon, ce territoire unique situé dans l’Ain, mêle nature, artisanat et culture dans un savant équilibre composant un tableau vivant, aussi inattendu que captivant. Cap sur cinq étapes étonnantes à vivre aux beaux jours: l’Abbaye Notre-Dame-des Dombes, le Parc des Oiseaux, le savoir-faire du cuir de carpe, le récent festival Cuivres en Dombes qui résonne encore sans oublier une promenade dans Châtillon-sur-Chalaronne, charmante cité de caractère.

Un étang au Domaine du Gouverneur © Photo K.HIBBS
Un admirable écosystème travaillé par la main de l’homme
La Dombes est un plateau entouré par la Saône et le Rhône. Elle est la conséquence de la fonte des glaciers qui a drainé de l’argile sur l’ ensemble du plateau. Devenu territoire aux mille étangs sur plus de 11 200 hectares, la Dombes offre un écosystème exceptionnel propice à la pisciculture en eau douce. Depuis 2023, le territoire des étangs de la Dombes est labellisé au titre de la Convention de Ramsar sur la protection des zones humides d’importance internationale. Au Moyen-Âge, le territoire s’étendait en zones marécageuses où il était très difficile de pratiquer l’agriculture à cause des eaux stagnantes. La présence de nombreux moustiques transmettait des maladies et les gens mourraient très tôt. Durant la Révolution Française une loi exigea que l’on assèche les étangs. On décida d’installer des barrages pour faire monter les eaux et pouvoir ainsi pratiquer la pisciculture. Celle-ci permit, durant les périodes de Carême et le temps de l’Avant, de vendre sur Lyon des poissons pêchés dans la Dombes.
Vue sur un thou et étang de la Dombes © Photo Dombes Tourisme
L’Abbaye Notre-Dame-des-Dombes, lieu patrimonial, agricole et spirituel
En 1858 l’abbé d’Aiguebelle fut sollicité pour participer à la construction d’une abbaye dans la Dombes. L’Abbaye Notre-Dame-des-Dombes fut construite en 1863 sur plus de 270 hectares par des moines cisterciens. L’ensemble fut édifié en brique rouge (le carron) fabriquée sur place grâce à l’intervention de deux entreprises belges, spécialistes de ce matériau. Dans la Dombes, région humide au sol argileux, l’abondance de terre glaise favorisa l’apparition de carrières d’argile et la fabrication de briques artisanales dès le Moyen-Âge, puis de façon plus organisée aux 17ᵉ et 19ᵉ siècles. Le carron était moulé à la main avec de l’argile locale, mélangée à un peu de sable. Les briques étaient ensuite séchées à l’air libre, puis cuites dans des fours rudimentaires, souvent construits sur place ou dans des carronnières (petites fabriques locales). Situé au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes, l’ensemble monastique est un joyau spirituel et historique à découvrir pour son église abbatiale néo-byzantine, aux lignes épurées et œuvre de Pierre Bossan. Ce sont surtout les vitraux qui attirent l’œil et touchent le cœur. Installés dans les années 1950, ils sont l’œuvre du maître-verrier Jean Barillet. Leur style mêle tradition et modernité, dans une composition abstraite aux couleurs vibrantes. Certains vitraux évoquent les paysages emblématiques de la région avec la représentation de 72 vagues sur les étangs. L’abbaye est occupée par la Communauté du Chemin Neuf dont l’organisation comprend des prêtres et des soeurs ainsi que des familles vivant à l’extérieur de l’enceinte monastique. Jusqu’en 2001, date du départ définitif des moines , les femmes ne pouvaient pas rentrer dans l’enceinte de l’abbaye.
Abbaye Notre-Dame-des-Dombes – Photo © Léo Gombert
Entrée principale de l’Abbaye Notre-Dame-des-Dombes © Photo Katherine HIBBS
Une vue sur le jardin du cloître de l’Abbaye Notre-Dame-Des-Dombes- Photo © K.HIBBS
Icônes de l’oratoire de Tibhirine de l’Abbaye Notre-Dame-des-Dombes © Photo K.HIBBS
Après le départ des trappistes en 2001, la Communauté du Chemin Neuf a repris les lieux et y a instauré un oratoire dédié à la mémoire des moines assassinés de Tibhirine ornementé d’un mur d’icônes typique de la tradition orientale, placé entre la nef et le sanctuaire. A l’abbaye Notre Dame des Dombes, les moines ne se contentent pas de prier : ils fabriquent la Musculine (fameuse recette du Professeur Fuster et du Docteur Guichon), une pâte de fruit savoureuse à base de pommes, de coings et d’abricots auxquels s’ajoute un ingrédient original : viande de bœuf séchée, maigre, sans nerfs ni gras. La viande est broyée avec les fruits et le miel, puis le mélange est étalé, séché, et découpé en petits carrés ou pastilles énergétiques. La musculine est vendue sur place dans la boutique de l »abbaye. Une manière douce de goûter à la spiritualité… et à la tradition monastique!
La boutique de l’Abbaye Notre-Dame-des-Dombes © Photo K.HIBBS
Au Parc des Oiseaux, la nature en majesté!
Véritable joyau ornithologique inauguré en 1970 à Villars-les-Dombes, le Parc des Oiseaux offre une plongée sensorielle au coeur des cinq continents tout en valorisant la richesse ornithologique locale. Installé sur d’anciens étangs piscicoles, il est rapidement devenu un centre de référence pour la conservation, la reproduction et la sensibilisation à la biodiversité. Aujourd’hui, il accueille plus de 3 000 oiseaux représentant 300 espèces, dans un cadre naturel exceptionnel mêlant spectacle, immersion et engagement écologique. Une partie du parc a été labellisée » Ligue de Protection des Oiseaux ». Celle association participe activement et régulièrement au comptage des oiseaux ainsi qu’à la sensibilisation du public à la préservation et à la diversité dans les jardins. Les oiseaux malades sont pris en charge par le Centre Athénas pour la protection de la faune sauvage. Le spectacle proposé au public au théâtre du Ciel dure 30 mn et est gratuit. Il comporte pas moins de 70 oiseaux en vol. Jean Saint Cyr a été le précurseur du parc des oiseaux. Il a voulu créer un couloir de migration d’oiseaux sauvages au milieu des étangs de la Dombes dans une grande réserve naturelle faite d’étangs de bois et de prairies (350 hectares) jouxtant le parc, dont la biodiversité et l’écosystème sont très riches. On ne peut y avoir accès qu’avec l’accompagnement d’un guide du parc dans le cadre de petits groupes.Le parc a obtenu certains mécénats d’entreprises notamment pour obtenir un centre de soins sur place dès septembre prochain. La réserve naturelle accueille également des scientifiques en les sensibilisant aux différentes espèces sauvages présentes. Le Parc des Oiseaux (35 hectares) fait partie de la réserve ouverte au public. Le concept unique du parc consiste en la cohabitation d’espèces locales sauvages (hérons, cigognes,aigrettes) avec d’autres provenant du monde entier.. Des paysagistes ont reconstitué les différents milieux naturels des oiseaux répartis sur les 5 continents, créant ainsi des escales thématiques pour les visiteurs qui voyageront ainsi dans différents territoires du monde. Les différentes espèces d’oiseaux ont été associées à des mammifères pouvant cohabiter harmonieusement avec elles sous la surveillance des soigneurs de la Plaine Africaine en passant par le bush australien ou encore le Pantanal au Brésil.
Marabout d’Afrique envol – © Photo Y. THONNERIEUX
Une aigrette attrapant un leurre durant le spectacle du Parc des oiseaux © Photo F. Bereziat
Une vue panoramique sur le Paradis des Oiseaux
Une Tour Panoramique de 27 mètres de haut comportant trois niveaux d’observation, a vu le jour en 2016. Le cabinet d’architecture de Pierre Barillot à Bourg-en-Bresse en a assuré la conception, à la manière d’une cabane dans les arbres greffée dans la canopée environnante.Deux ascenseurs permettent une ascension rapide de l’édifice, à moins d’opter pour les 175 marches menant aux différents paliers! L’ascension sera gratifiée au sommet par une époustouflante vue à 360 degrés sur les étangs de la Dombes et la réserve naturelle et par temps clair sur le Mont Blanc. Des passerelles relient les trois niveaux d’observation de la tour de manière décalée et ouverte sur l’environnement naturel. Elles ont été conçues pour offrir des pauses visuelles directes sur les étangs et les roselières à hauteur d’oiseaux.Le Parc des Oiseaux est également très apprécié pour ses volières immersives permettant une proximité unique avec les oiseaux, souvent en liberté dans de vastes environnements reconstitués. Chaque volière a été pensée comme une fenêtre sur un écosystème du monde . Au Fil des Lieux a eu l’occasion de s’immerger dans l’une d’entre elles …
Tour Panoramique du Parc des Oiseaux- © Photo Yves Thonnerieux
A la rencontre des Loris
Le Parc des Oiseaux est également très apprécié pour ses volières immersives permettant une proximité unique avec les oiseaux, souvent en liberté dans de vastes environnements reconstitués. Chaque volière a été pensée comme une fenêtre sur un écosystème du monde . Au Fil des Lieux a eu l’occasion de s’immerger dans l’une d’entre elles abritant plus de 300 loris arc-en-ciel. Cette rencontre unique vous mettra en contact direct avec cet oiseau originaire d’Australie et d’Océanie au tempérament curieux et joueur. Le Loris arc-en-ciel grimpe, pend la tête en bas, se gratte en équilibre et n’hésite pas à se poser sur nos têtes qui constitue un amusant perchoir pour ce volatile facétieux… Cette espèce vit en petits groupes très dynamiques et communique par une variété de cris stridents. Cet oiseau frugivore et nectarivore a une langue parfaitement adaptée pour lécher le nectar des fleurs, des fruits très mûrs, et du pollen. Le Loris Loft met à disposition des visiteurs de petits gobelets de nectar au prix de 1,50 euros l’unité pour le nourrissage de ce bel oiseau multicolore qui virevoltera sur vos têtes, mains et bras sans complexes!
Un Lory prenant la pose © Photo K.HIBBS
Loris_InstaJulyGagnaire-Photo ©Anthony Rey
Un ballet aérien au-dessus de nos têtes
Parmi les temps forts de la visite au Parc des Oiseaux, le spectacle aérien reste un incontournable. Dans un amphithéâtre à ciel ouvert, une impressionnante diversité d’espèces — aras, ibis, calaos, pélicans ou encore vautours — survole les spectateurs dans une chorégraphie soigneusement orchestrée. Sans commentaires, mais porté par une ambiance sonore immersive, le show met en valeur la beauté du vol libre tout en soulignant le travail discret des soigneurs. Un moment à la fois spectaculaire et contemplatif, qui séduit autant les familles que les passionnés de nature. Le spectacle dure une vingtaine de minutes et est gratuit.
Spectacle du Parc des Oiseaux – Photo ©JB Mérillot
Le cuir de carpe, un savoir-faire unique de la Dombes
C’est dans un joli atelier niché au fond d’un jardin à Meximieux, qu ‘Amarande Grand Gniewek, Maître artisan d’art maroquinier vous accueillera pour un stage de façonnage de cuir de carpe.
Amarande Grand Gniewek
» Cela fait 10 ans maintenant que le cuir de carpe existe. J’ai été une des premières à le travailler et ce sont mes différentes rencontres qui m’ont permis d’aborder le travail sur différents cuirs tels que celui de la truite et également de l’autruche. J’aime bien ce qui sort de l’ordinaire et particulièrement ces cuirs hors norme. Concernant le cuir de carpe, quand je travaille une couleur il me faut une peau entière du poisson mais également de la vachette car le cuir de carpe est très souple. Je dois m’appuyer sur un cuir traditionnel pour le fixer et j’utilise le cuir de chèvre pour faire les doublures. J’achète la peau de carpe à l’unité et me limite à 3 couleurs: le rouge, le turquoise et le camel. Pour les couleurs beige et orange j’utilise de la truite fario. Ma collection oscille entre petits prix avec des chutes de cuir de carpe utilisées pour la fabrication de bijoux ou bien le haut de gamme avec une collection Signature essentiellement constituée de vachette pleine fleur et de cuir de patte d’autruche. Pour la transformation en cuir de carpe, les carpes qui sont pêchées pèsent entre 1,5 kg et 2,5 kg. Elles sont mises dans des bassins et transportées dans des cuves oxygénées chez les transformateurs. La carpe miroir a des écailles surtout sur la dorsale, ce qui lui donne son relief et c’est celle que j’utilise. L’Association pour la Promotion des Poissons des Étangs de la Dombes a cherché le moyen de valoriser le cuir de carpe . Des essais ont été faits auprès d’un tanneur en Bretagne puis en 2015 un concours a été lancé pour créer un objet en cuir de carpe. Une collection collective a été lancée par l’APED qui m’a contactée et j’ai contribué à cette collection durant 8 ans. J’achète mes peaux à l’APED et c’est eux qui choisissent les couleurs. Les plus belles peaux sont congelées en attendant d’en avoir 5KG avant de les envoyer chez un tanneur. Ensuite ces peaux sont mises dans un foulon( une énorme machine à laver) avec de l’eau et un dégraissant. La machine va tourner durant une semaine et on procédera ensuite à un second lavage avec de l’écorce d’arbres. Les peaux seront séchée sur des grilles et prendront leur forme définitive. On procédera ensuite à un traitement de surface « .
Atelier cuir de carpe chez Amarande © Photo K.HIBBS
Création florale d’Amarande © Photo F.Bereziat
Le petit stage dans l‘atelier d’Amarande pour la création d’une manchette en cuir de carpe nous immerge dans toutes les étapes successives du travail artisanal réalisé sur cette matière innovante qu’est le cuir de carpe!
Dans la Dombes, terre d’eau et de création, les ressources naturelles deviennent sources d’inspiration. Tandis que la peau des carpes, emblème silencieux des étangs, se transforme entre les mains des artisans en cuir souple et raffiné, les cuivres — trompettes, cors, trombones — font vibrer l’air lors d’un festival musical aussi audacieux qu’éclectique. Du cuir au cuivre, il n’y a qu’un pas : celui d’un territoire qui sublime ses matières, ses sons et ses savoir-faire avec élégance et inventivité.
Le Festival Cuivres en Dombes
Il y a tout juste quelques jours a eu lieu la 29 è édition du festival itinérant Cuivres en Dombes sous la direction artistique de Camille Marchalot, mêlant musique classique, jazz, fanfares et créations contemporaines dans des lieux patrimoniaux d’exception. L’édition du mois de juillet a réuni 300 artistes et 9500 festivaliers. Durant cet événement fédérateur, les notes résonnent aussi bien dans les églises romanes que sur les places de villages.
Ambiance Festival Cuivres en Dombes-Photo ©Vincent Beras
Camille Marchalot
» Le Festival Cuivres en Dombes est une référence internationale qui perdure et son critère de sélection s’attache au fait qu’il y ait au moins un cuivre ( trompette, cor, trombone, tuba) dans les ensembles. Dans le cadre des concerts apéros nous privilégions et valorisons des artistes de la scène régionale. En ce qui concerne les concerts en soirée avec billeterie nous mettons en valeur des artistes à carrière internationale. Des ateliers de pratique culturelle sont également dispensées tout au long de l’année dans différents établissements médico-sociaux du département de l’Ain. Une saison culturelle gratuite et itinérante a lieu dans les différents villages entre septembre et décembre avec une programmation de théâtre, musique et danse dans les différents villages. Une saison scolaire en novembre et décembre s’adresse également aux maternelles et CM2″.
Ensemble Power Chaweewan – Photo © Sebastien Tron.
Tout récemment les 7 artistes du groupe Mnozil Brass se sont produits avec talent, humour et virtuosité sur la scène de l’espace Ravassard de Châtillon-sur-Chalaronne. Mnozil Brass est un ensemble autrichien de cuivres, fondé en 1992, réputé pour sa virtuosité musicale autant que pour son humour décalé, mêlant habilement musique classique, jazz, pop et théâtre comique dans des spectacles à la fois impressionnants et divertissants. À l’occasion de leur trentième anniversaire, Mnozil Brass a présenté « Jubilei », un spectacle festif et jubilatoire célèbrantc leur parcours unique. Les musiciens ont revisité leurs moments forts à travers une mise en scène brillante, des arrangements audacieux et une bonne dose d’autodérision, repoussant les limites du concert de cuivres traditionnel.
Ensemble Mnozil © Photo Maria Frodl
Châtillon-sur-Chalaronne, un détour patrimonial au cœur de la Dombes
Avant de quitter la Dombes, une halte s’impose à Châtillon-sur -Chalaronne, charmante cité médiévale labellisée « Petite Cité de Caractère ». Flâner dans ses ruelles pavées bordées de maisons à colombages est un vrai plaisir, tout comme découvrir ses halles en bois du 15 è siècle, encore animées le jour de marché. Mais Châtillon abrite deux pépites patrimoniales: l’église Saint-André, de style gothique flamboyant, avec son porche majestueux et son chœur lumineux, et surtout l’apothicairerie de l’ancien hôpital , joyau méconnu. On y admire une collection rare de pots en faïence, boiseries anciennes et instruments médicaux d’époque, témoins précieux de l’histoire de la médecine du soin dans la région.
L’Apothicairerie de l’ancien hôpital de Châtillon-sur-Chalaronne © Photo F.Bereziat
Philibert Commerson, botaniste globe-trotteur né en Dombes
Impossible de visiter Châtillon-sur- Chalaronne sans évoquer Philibert Commerson, enfant du pays et grand explorateur des sciences naturelles. Né ici en 1727, ce médecin devenu naturaliste s’est illustré lors du voyage autour du monde de Bougainville, en collectant une quantité impressionnante de plantes venues des terres les plus lointaines. Sa légende tient aussi à sa compagne de route, Jeanne Barret, première femme à avoir bouclé un tour du monde…déguisée en homme pour embarquer sur le navire. À Châtillon une maison-musée lui rend hommage, permettant aux visiteurs de plonger dans l’univers d’un savant curieux, passionné et humaniste.
Les bonnes tables à découvrir
On ne peut pas évoquer l’Ain sans ses saveurs et ses bonnes tables à découvrir ! Au Fil des Lieux a fait une sélection de 3 excellentes adresses ainsi qu’un chocolatier incontournable pour les gourmands.
L’AGAVE à Bourg-en-Bresse
Une jolie adresse de cuisine fusion d’inspiration mexicaine pilotée par Fernanda et Raphaël. Le jeune couple est venu du Mexique pour s’installer à Bourg dont Raphael est originaire. Le restaurant est ouvert depuis 2 ans avec une carte très abordable qui met en avant produits locaux et mexicains.
Taquitos dorados © Photo Fernanda Pillon -Restaurant Agave
Ceviche au jus de lime © Photo Fernanda Pillon – Restaurant Agave
Le Saint-Lazare à L’Abergement-Clémenciat
Un vrai coup de cœur pour cet élégant restaurant est tenu depuis 1899 par la Famille Bidard qui fait perdurer la tradition de cuisiniers de générations en génération. Début 2016, Clément BIDARD, 5ème génération décide de rejoindre ses parents Christian et Christine, au Saint Lazare après avoir fait ses gammes dans différents établissements étoilés tels que La Tour Eiffel, Le Royal, l’Auberge du Père Bise… C’est donc désormais une partition à 4 mains qui se joue en cuisine.
Le jeune chef Clément Bidard © Photo Tom Fournie
Sélection du chef © Photo Arold
Plat du Menu 5 actes © Photo Katherine HIBBS
La Table du Gouverneur à Monthieux
Situé dans un magnifique hôtel-resort et golf, la Table du Gouverneur et son chef Jean-Marie Le Rest depuis 2024, ancien cuisinier à l’hôtel de Matignon et à l’Ambassade de France, désormais à la tête des fourneaux de La Table du Gouverneur, propose une carte gourmande déclinée au gré des saisons et composée avec des produits frais et labellisés, le tout dans un cadre élégant et chaleureux.Le Groupe Teritoria dont fait partie l’hôtel Le Domaine du Gouverneur sélectionne pour ses Tables Remarquables des restaurants travaillant au quotidien avec des producteurs de leur région dans le respect de la nature et des saisons. La carte est à l’image du lieu : élégante, simple, et ancrée dans le terroir. On y ressent l’équilibre entre innovation culinaire et respect des racines locales.
Emulsion de crabe avec crémeux d’avocat et citronnelle © Photo K.HIBBS
Pièce du boucher avec ses pommes de terre grenaille et jus en quintessence © Photo K.HIBBS
Soupe de pistache aux fraises avec glace au chocolat blanc et Wasabi © Photo K.HIBBS
La chocolaterie de Vincent Durant à Châtillon-sur-Chalaronne
Formé à la pâtisserie et à la boulangerie, Vincent a travaillé au sein du restaurant gastronomique de Georges Blanc à Vonnas. Puis il devient à 24 ans le plus jeune professeur de l’école japonaise Tjusi à Liergues où il forme l’élite des chefs japonais. Vincent Durant, très attaché à sa terre natale a créé une très jolie collection inspirée des émaux bressans traditionnels, longtemps offerts comme bijou de mariage ou de fiançailles en Bresse. La boutique de Vincent Durant est remarquable pour la créativité de ses produits et est incontournable.
Présentation produits de Vincent Durant sur meuble traditionnel de Bresse © F.Bereziat
Emaux Bressans au caramel de la gamme Chocolats précieux de Vincent Durant © Photo K.HIBBS
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Guide pratique
Y aller depuis Paris
1H27 en TER pour Ambérieu-en-Bugey + BUS Ligne 137
1H55 en TGV pour Bourg-en-Bresse + BUS Ligne 122
Où loger
Hôtel Panorama 360****
22, rue Gustave Léger – 01000 Bourg-en-Bresse, France
+33 (0)4 81 51 10 10
www.bourgenbresse-panorama360.com
Domaine du Gouverneur
Lieu-dit, Le Breuil, 01390 Monthieux
www.domainedugouverneur.fr
Où se restaurer
Agave Restaurant
27 Rue Victor Basch
01000 Bourg-en-Bresse
Tel 04 74 25 92 09
La Table du Gouverneur
Lieu-dit, Le Breuil, 01390 Monthieux
www.domainedugouverneur.fr
Le Saint-Lazare
19 route de la Fontaine, 01400 L’Abergement-Clémenciat
Tel 04 74 24 00 23
www.lesaintlazare.fr
Acheter des chocolats
Boutique Vincent Durant
39 rue Étienne Bouillet, 01400 Châtillon-sur-Chalaronne
06 75 47 48 09
www.vincentdurantchocolatier.com
Visiter
Abbaye Notre-Dame-des-Dombes
1600 Rte de l’Abbaye
01330 Le Plantay
Parc des Oiseaux
01330 Villars-les-Dombes
Tél. : +33 4 74 98 05 54
www.parcdesoiseaux.com
Festival Cuivres en Dombes
www.cuivresendombes.org/
Faire un stage de maroquinerie
Atelier Amarande G
11 Rte de Saint-Maurice, 01800 Meximieux
Tel 06 73 28 43 08
www.amarandeg.fr
Se renseigner
www.ain-tourisme.com/
www.dombes-tourisme.com/
Remerciements à Ain Tourisme et Florence Berezia ainsi qu’à Dombes Tourisme
Texte © Katherine HIBBS, Photos © Katherine HIBBS, © Florence Bereziat, ,© Parcdesoiseaux,© CuivresenDombes
Photo du bandeau © Michael Zeilfelder
Cet article est non rémunéré.
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