Située en Eure-et Loir, à une heure de la capitale et dans l’axe de la Via Turonensis, un des 4 chemins menant à St Jacques de Compostelle, Chartres, la belle illuminée, a tout pour plaire. Sa cathédrale, située sur un promontoire, est visible dans un rayon de 25 km, attirant inlassablement, depuis la nuit des temps, pèlerins et touristes amoureux des belles pierres. Neuf mois par an, les nuits chartraines donnent au patrimoine  local un éclat particulier par de grandioses illuminations. La belle endormie a ainsi relancé depuis 2003 son économie touristique. L’édition 2025 lancée en avril dernier et qui se poursuivra jusqu’en janvier 2026, s’inscrit dans les célébrations du millénaire de la crypte de la cathédrale. Une politique de valorisation du patrimoine a été favorisée alliant la mise en valeur de l’architecture patrimoniale à la création artistique contemporaine. L’art du vitrail se conjugue et se transmet ici avec des maîtres-verriers au savoir-faire unique, ce qui a valu à Chartres le label Ville et Métiers d’Art. Le Centre International du Vitrail et les ateliers des maitres-verriers  contemporains pérennisent un savoir-faire ancestral. En 2023, grâce à la Fondation du patrimoine, dans le cadre de la Mission Bern, des travaux ont pu être entamés pour restaurer les ateliers Lorin fondés en 1863 ainsi que leur fonds d’archives.

 

 

 

Lever les yeux vers la cathédrale

En se promenant le long de la cathédrale de Chartres on remarquera en premier lieu ses 2 flèches emblématiques: la flèche nord et le clocher neuf qui fut édifié par l’architecte Jéhan de Beauce quand le 26 juillet 1506, la flèche de bois recouverte de plomb, surmontant la tour nord, fut ravagée par la foudre. Construite sur un ancien édifice dont ne subsistent que la crypte et une partie de la façade ouest, Notre-Dame de Chartres a été la première cathédrale gothique a être classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1979. L’architecture intérieure du bâtiment nous invite à lever le regard à 37 mètres de haut. Durant le Moyen-âge la population vivait dans des maisons à un seul étage et la cathédrale était perçue comme « les marches du ciel et les portes de l’au-delà ». De nos jours, l’ensemble des vitraux couvrant une surface totale de 2 600 mètres carrés, présente une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la Vie des Saints. Différentes corporations du Moyen-âge sont identifiables au bas des vitraux. Les baies de la cathédrale vouée à Marie, comptent  au total pas moins de 5700 personnages. Ces joyaux de l’art sont passés au travers de la guerre de 100 ans, des guerres de religion, de la Révolution française et des 2 guerres mondiales en étant déposés et cachés dans un souci de sécurité. 80% des vitraux d’origine ont pu subsister aux tourments de l’histoire sachant que la cathédrale de Bourges n’en compte que 45% et Reims seulement 5%. Le public japonais, fasciné par l »art de la cloison translucide et des parois flottantes, est particulièrement  passionné par les vitraux éclatants de couleur de la cathédrale Chartres.

 

 

Lire l’histoire sur les vitraux

Les vitraux de la cathédrale de Chartres nous racontent chacun une histoire et constituent une véritable bibliothèque de bandes dessinées en bas et de posters en haut. Ces éléments forment des supports d’images qui permettaient aux fidèles, souvent illettrés, de connaître les récits bibliques et l’histoire des Saints. Cette bibliothèque d’histoires comportait d’autres niveaux de narration bien supérieurs, permettant de comprendre le message moral plus profond qui y est communiqué. Au 13è siècle Pierre de Roissy, chancelier des écoles de Chartres entre 1204 et 1213, fit  partie des grands intellectuels et penseurs qui oeuvraient derrière ces vitraux. La lecture de ceux-ci se fait toujours de gauche à droite et de bas en haut dans le sens de l’élévation et de la spiritualité en partant du côté nord de la cathédrale et en se terminant par le côté sud, de l’obscurité  vers la lumière. Le premier vitrail raconte Noé faisant face à celui de St-Jean et de l’Apocalypse. En bas de chaque baie, on découvre en images les donateurs qui  participaient au financement en vue de la réalisation d’ un vitrail en atelier (constitué d’une douzaine de personnes) sur une période d’environ 2 ans. Pour le vitrail de Noé, ce sont les métiers du bois qui sont représentés: tonneliers, charrons et charpentiers. La cathédrale de Chartres est celle de Marie qui est matérialisée par 200 représentations sur ses vitraux. Le voile de Marie, offert en 876, par le roi de France Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, consacre Chartres au culte de la Vierge et en fait une ville sanctuaire. La cathédrale de Chartres est entièrement tournée vers le divin car personne n’y est enterré. La clôture du chœur fut ajoutée 300 ans plus tard, dans les années 1500 par Jéhan de Beauce. Elle est divisée d’un côté avec un style flamboyant très dentelé en courbes et contre courbes et se décline ensuite dans un style Renaissance.

 

 

 

 

Les 4 vitraux emblèmatiques du Bleu de Chartres

En 1194 un grand incendie se déclare et détruit l’ancienne cathédrale. Il est décidé de la reconstruire dans un style gothique plus aérien. En 1221 le gros oeuvre sera finalisé en un temps record. Aujourd’hui 80% de cette architecture a été conservée ainsi que les enduits intérieurs sous lesquels la pierre locale de Berchères a été admirablement conservée. Durant l’incendie, la façade du 12è siècle put être préservée. Quatre verriers majeures du 12è siècle arborent le Bleu de Chartres originel et sont issues des 4 baies occidentales de l’ancienne cathédrale, miraculeusement sauvées du feu de 1194 et conservées lors de la reconstruction: Notre-Dame de la Belle Verrière (1180), située du côté du portail ouest. On peut y découvrir l’Arbre de Jessé (1145-1155) dans la rosace ouest nord, l’Enfance ( ou Incarnation) et la Passion (1145-1155). Ces vitraux avaient été réalisés avec du bleu de Chartres fabriqué avec du cobalt dont la couleur ne s’est pas altérée. Les techniques de stabilisation et de purification du verre provenaient du savoir-faire  en Egypte antique, transmis par les musulmans de Syrie. Au 12e siècle, les artisans-verriers employaient un fondant sodique dans lequel ils incorporaient le cobalt mélangé à un opacifiant ainsi que du cuivre, du fer et du nickel. Les couleurs étaient réalisées avec ces oxydes métalliques quand le verre était en fusion. On y ajoutait un fondant qui généralement était constitué de cendre de chêne. On la remplaça par de la cendre de salicorne permettant de mieux fixer la couleur. La salicorne provenait vraisemblablement d’autres régions (Venise). Notre-Dame de la Belle Verrière représente une vierge couronnée, se tenant assise sur un trône avec son fils sur les genoux. Ce type de représentation,  où la vierge apparaît à la fois en tant que reine du ciel et mère de Dieu est connue sous la dénomination de Vierge en majesté.    

Paul Claudel évoquera sa vive émotion en contemplant le vitrail de la Belle Verrière:

« Je suis resté une heure en contemplation devant cette Vierge bleue, dans un halo de myosotis, qui est intronisé en haut de ce qu’on appelle la Belle Verrière.(…) Tout cela était comme un visage peu à peu qui s’anime et qui sourit, et puis qui est devenu sérieux, et de nouveau voici le divin sourire qui s’apprête à reprendre au milieu des anges agenouillés.« 

 

 

 

 La « révolution du bleu »

On parle d’une véritable « révolution bleue » aux 12è et 13è siècles, couleur mal aimée à l’époque des grecs et des romains. Jusque là le bleu n’était que très peu présent. Dans les années 1100 il commença à se populariser dans l’univers du vitrail et de l’enluminure. Durant les années 1200 les teinturiers vont produire des bleus lumineux. La vierge sera habillée de bleu dès la première moitié du 12 è siècle. Le roi Philippe Auguste et son petit fils Saint-Louis auront un goût prononcé pour cette couleur et la culture de la guède ( appelée également pastel des teinturiers) se développe partout. La lumière divine est désormais associée à la couleur du bleu qui prend un sens théologique.

 

 Le parcours du labyrinthe  

Le labyrinthe de la cathédrale de Chartres fut conçu vers 1200 et se déroule sur 260 mètres de longueur et un diamètre de 12,88 mètres. Ouvert pour une expérience de parcours méditatif chaque vendredi de 10h à 17 h, vous pourrez y parcourir 261,55 mètres le long de ses courbes et ses épingles à cheveux avant d’arriver en son centre comportant un motif floral. jusqu’à la Révolution, on pouvait y voir une plaque illustrée avec le combat de Thésée et du Minotaure. Ce parcours pourrait être considéré comme une métaphore d’un voyage spirituel, un chemin symbolique, méditatif ou initiatique pour se recentrer sur soi-même. Dans le mythe ce fut Dédale qui conçut le labyrinthe. Le soir de Pâques au Moyen-âge le doyen des prêtres de la cathédrale faisait tout le parcours portant une pelote jaune contre sa poitrine. Arrivé au centre il jetait la balle de laine aux  fidèles qui se tenaient autour. Cette chorégraphie était une allégorie du Christ (Thésée) traversant les enfers (le labyrinthe), affrontant Satan (incarné par le Minotaure) et triomphant des puissances de la mort. La pelote  symbolisait la lumière jaune éclairant tous ceux qui étaient prêts à la recevoir pour suivre le chemin de la vie éternelle. Ce labyrinthe reste le plus vaste jamais construit dans une église et constitue un témoignage exceptionnel.

 

 

Exposition Labyrinthes au Musée des Beaux-Arts de Chartres

Jouxtant la cathédrale, lle musée des Beaux-Arts, dans le cadre du millénaire des fondations de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, propose jusqu’au 3 août prochain l’exposition  » Labyrinthes » co-produite par le Musée des Beaux-Arts et C’Chartres Archéologie. Au Fil des Lieux est allé à la rencontre de Grégoire Hallé, conservateur du patrimoine et directeur du musée.

G Hallé:

 » Cette exposition est assez ambitieuse et rassemble des oeuvres de provenances très diverses. Elle essaie d’apporter une réponse à la question suivante : pourquoi dans l’art des plus grands édifices de la Chrétienté au 13 è siècle, retrouve- t-on un motif et une iconographie très directement hérités de l’Antiquité païenne?  Je souhaitais collaborer avec Mathias Dupuy, conservateur de C’Chartres, en donnant une dimension contemporaine à cet événement. Nous avons rencontré l’artiste Elliot Causse dont la pratique artistique dérive du street art. Il travaille sur de grands projets de fresques, notamment sur le thème de l’environnement urbain et du flux. Ce jeune artiste a réalisé une œuvre éphémère au sol au sein de la chapelle située dans le musée. Elliot Causse a réalisé ce labyrinthe avec un rouleau de peintre dont il a évidé la partie centrale afin de ne garder que les parties pleines sur les extrémités. Il a travaillé un mois dans cette chapelle où une structure en bois auto portante a été fixée sur les murs et le sol. Ce circuit fermé développe un flux composé de tubes et de traits entrelacés avec un itinéraire de 180 mètres que l’on peut réaliser à pied et fait écho au labyrinthe de la cathédrale.« 

Elliot Causse a conçu son projet comme une activité ludique comportant une entrée et une sortie où le public ne pourra pas s’égarer !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22è édition de Chartres en Lumières

Chartres en Lumières met en valeur une vingtaine de sites grâce à d’incroyables mappings projetés sur leurs façades. durant 9 mois ( d’avril à janvier) et 7 jours sur 7 jusqu’à une heure du matin, un vrai régal pour les yeux ! Chaque année, pas moins d’un million de visiteurs se déplacent pour venir profiter de ce spectacle grandiose. Des sites patrimoniaux très connus telle que la cathédrale mais aussi ceux situés dans la basse-ville près des ponts et lavoirs historiques nous révèlent les différents visages de Chartres, la belle illuminée. L’édition de cette année est dotée de 3 nouvelles scénographies que le public pourra découvrir en déambulation: l’église Saint-Pierre, le théâtre à l’italienne de la ville le pont des Minimes  dans le quartier de la basse-ville en plein coeur de l’ancienne zone des drapiers et tisserands sur la rivière Eure.

Le portail royal de la cathédrale accueille 2 scénographies en alternance: Chartres d’hier à demain et Nef de Lumière. Ces scénographies, orchestrées par l’entreprise Spectaculaires, Allumeurs d’images, nous embarquent avec son premier spectacle dans un voyage historique entre époque de l’antiquité gauloise, guerre de 100 ans, sacre d’Henri IV, période de la Résistance avec Jean Moulins jusqu’au développement de la Cosmetic Valley, premier cluster mondial de la filière cosmétique et parfumerie en Centre-Val de Loire. Le second spectacle Nef de Lumière parcourt l’essor de la chrétienté, des sciences et des arts ayant participé à l’édification des cathédrales en France. Le public sera très impressionné par la restitution des polychromies d’origine projetées sur la façade du portail nord de la cathédrale qui était un vrai livre ouvert pour la population du Moyen-âge qui ne savait pli lire ni écrire. La scénographie met en relief la statuaire de la façade. Sur l’ancien hôtel particulier Montescot, un très joli spectacle Pierres feuille, ciseaux nous raconte, à travers le regard d’un enfant, l’histoire du lieu devenu partie intégrante de le récent Hôtel de Ville,tout en verre conçue par le studio d’architecte J.M Wilmotte.

 

 

 

 

 

 

L’événement Chartres en lumières bénéficie de technologies de pointe ,de plus en plus performantes d’année en année. Certaines illuminations sont réalisées par l’intermédiaire d’une diapositive de verre projetée via un rétroprojecteur. Les scénographies animées ont elles été réalisées avec la technique du vidéo mapping en harmonie avec les lignes architecturales des monuments. Le portail royal de la cathédrale a bénéficié de l’acquisition de 4 projecteurs lasers en très haute définition .

 

Mille ans d’histoire racontés par Stéphane Bern

C’est au coeur du Centre International du Vitrail situé dans l’enclos de Loëns, ancien lieu de stockage de la dîme au 12 è siècle, que la très longue histoire de la cathédrale est à découvrir simultanément en images, installation sonore spatialisée et lumières. Durant 10 minutes la voix de Stéphane Bern nous transporte à travers les siècles au cours de cette scénographie de 40 minutes réalisée à 360 degrés. La fresque historique nous embarque dans l’univers des bâtisseurs de la cathédrale gothique, le sacre de Henri IV, l’incendie de 1836 ou encore l’époque de la résistance avec Jean Moulin. Le spectacle en 3D, Chartres Mille ans d’éclat imaginé par RD Production et VLS est unique, laissant place à une libre déambulation du public.

 

 

 

 

5 maîtres verriers pour la création de Totems pour les stations de bus

Élodie Vally (Maison Lorin), Hervé Loire (Ateliers Loire), Kévin Picol (Ateliers Picol), Vincent Pascal (Atelier Vincent Pascal) et Claire Babet (Atelier Babet) ont réalisé dans le cadre du projet du bus à haut niveau de service des vitraux-totems qui seront implantés dans 5 stations de bus. Soutenus dans le cadre d’un mécénat artistique, les artistes devront, dans le cadre du cahier des charges, utiliser le fameux bleu de Chartres dans leurs œuvres.

 

Raymond Isidore, le « Picasso des assiettes »

La spiritualité alliée à l’art de la mosaïque a également sa place dans la création de l’art brut à quelques encablures du centre de Chartres. Tout comme le Facteur Cheval pour son Palais Idéal , le chartrain Raymond Isidore a laissé à la postérité le chef d’oeuvre d’une vie. 4 millions de petits morceaux de verre, porcelaine et vaisselle ont servi à la création des mosaïques de la Maison Picassiette. Raymond Isidore, autodidacte rêveur est né au début du 20 è siècle et fut successivement fondeur, cantonnier et balayeur au cimetière de Saint-Chéron. Précurseur du « zéro déchet », ce doux rêveur accumula plus de 15 tonnes de débris pour réaliser les décors de sa maison construite en 3 ans par ses soins. Au bout d’une ruelle sans prétention, au 22 rue du Repos, se trouve la cour intérieure entourant cette maison entièrement couverte de verre, morceaux de miroirs, silex. Raymond Isidore, très croyant,  se disait guidé par une voix intérieure et l’on retrouve de nombreuses représentations de Jérusalem et de la cathédrale de Chartres dans ses fresques et bas-reliefs. C’est en posant le carrelage de son sol que Raymond Isidore développa son goût pour la mosaïque. En 1981 la maison fut achetée par la Ville de Chartres et fut classée au Patrimoine de l’Unesco.en 1983. Le jardin , resté en l’état est orné de diverses sculptures créées par Raymond Isidore. Une exposition de Robert Doisneau est actuellement visible au milieu du jardin.

 

 

 

 

 

Nos bonnes adresses à Chartres

On a aimé loger dans un ancien évêché à deux pas de la cathédrale de Chartres à la Maison Ailleurs dont la décoration personnalisée de ses 5 chambres d’hôtes est pleine de délicatesse. Cet hôtel particulier datant du 14 è qui fut confisqué par le Roi Charles V en 1375 et le donna à l’église qui en fut la propriétaire jusqu’en 1990. avec une aile du 18 e où habitait l’évêque.Monseigneur Fleury qui fut professeur de la princesse polonaise Marie Leszczynska ainsi que de Marie-Antoinette. Vous disposerez d’un petit déjeuner dans une jolie boîte livrée la veille pour le lendemain et vous pourrez, sur demande, disposer de paniers pique nique. Le jardin , de style romantique anglais, offre des coins de verdure en alcôve et sa jolie roseraie y ajoute une touche colorée et romantique.

 

 

 

 

 

Déguster la cuisine bistronomique du chef Benoît Cellot au cours d’un déjeuner au Bistrot Racines sera un ravissement pour vos papilles ! L’ancien chef du Grand Monarque  vous proposera une très belle carte de vins naturels pour accompagner le fameux pâté de Chartres au foie gras et une ribambelle de plats qui ont été concoctés en collaboration avec des maraîchers et des éleveurs locaux engagés.Célèbre depuis le 18^e siècle, le Pâté de Chartres est un pâté en croûte composé essentiellement de gibiers. A l’origine, il était composé d’oiseaux de passage à Chartres qui ont été remplacés dans la recette par le perdreau et le faisan, agrémenté de foie gras, de truffes et d’épices subtiles. Il est inscrit à l’inventaire du patrimoine culinaire reconnu patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Benoît collabore également à la fameuse parlée de fin de récoltes avec le restaurant gastronomique Le Georges du Grand Monarque. classé 1étoile au guide Michelin avec également le label Ecotable.

 

 

 

 

 

 

 

 

La brasserie Maleyssie située en centre ville de Chartres vous attend dans son bar pour un cocktail signature et propose  certains jours de la semaine des concerts, live sessions et sets de DJ. Cet ancien hôtel particulier de la famille du marquis de Maleyssie a conservé son raffinement d’origine tout comme le théâtre à l’italienne avoisinant. Nous avons particulièrement apprécié le décor du lieu ainsi que le vitrail contemporain du Maître-Verrier Vincent Pascal qui œuvre également en tant que street artiste.

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons aimé contempler les illuminations de la Cathédrale en dînant au restaurant Le Cobalt tenu par Antoine et Fanny Berthereau .

 

 

Se balader au fil de l’Eure

 

La basse-ville de Chartres reconnaissable avec son emblématique Maison du saumon (1500) où se tenait le marché au poisson appartenait à une dame, Catherine Maubuisson, à la tête d’un important négoce d’import-export. Cette belle architecture à colombage nous conduit en contrebas vers les lavoirs au fil de l’Eure. Ici la rivière est ponctuée de jolis ponts où il n’est pas rare de croiser un pêcheur. Le Plan Vert de la ville de Chartres comporte également divers itinéraires touristiques à faire en vélo en centre ville et hors les murs. En arrivant à la gare de Chartres on pourra louer un vélo électrique à la Maison du vélo  et démarrer l’exploration de la ville avec les allées ombragées de la butte des charbonniers.

 

 

 

 

 

 

 

Se détendre en fin de journée au spa du Grand Monarque

L’Hôtel Le Grand Monarque propose des cures de jouvence complètes intégrant un parcours sensoriel alternant entre eau chaude et froide, une fontaine de glace, un bain polaire sans compter des soins personnalisés avec les marques partenaires Matis, Vinésime et Baïja. Le soin Évasion de Baïja comprend un massage défatiguant du visage pour lui rendre tout son éclat  associé à 30mn de massage du dos et du cuir chevelu. Le  soin est réalisé avec l’huile florale Baïja Delirium et on en ressort très détendu avec une peau lissée et éclatante. Le forfait s’élève à 110 euros et comprend 1 heure au Spa avec accès à l’ensemble du parcours.

 

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Renseignements pratiques

Y aller
Paris-Gare Montparnasse en 1 heure en TER jusqu’à la gare de Chartres

Se déplacer
La Maison du vélo
Place Pierre Sémard – 28000 Chartres
Du mardi au samedi : 9h30-12h30 / 14h-18h
02 37 32 83 51
maisonduvelo@fi libus.fr

Pistes cyclables du plan vert
https://www.chartres-metropole.fr/amenagement-du-territoire/plan-vert

A découvrir
CIV (Centre International du Vitrail)
www.centre-vitrail.org

Ateliers de Maîtres-Verriers
https://www.maison-lorin.fr/ateliers
https://ateliers-loire.fr/fr/index.php
https://studiopascal-vitrail.fr/

Les fabuleuses histoires des Maitres-Verriers de Chartres
https://www.chartres-tourisme.com/le-blog/les-fabuleuses-histoires-des-maitres-verriers-de-chartres

Chartres en Lumières
https://www.chartresenlumieres.com/fr/

Expérience immersive
Chartres Mille ans d’éclat
Enclos de Loëns
5 rue du Cardinal Pie
28000 Chartres
https://chartres.milleansdeclat.fr/

Exposition Labyrinthes
Musée des Beaux-Arts
https://www.chartres.fr/labyrinthes

Parcours d’art contemporain
https://www.chartres.fr/chemin-des-arts

Découvrir l’Art Brut de Raymond Isidore
La Maison Picassiette
22 rue du Repos-28000 Chartres
Où Loger
Maison Ailleurs
17 Rue Muret-28000 Chartres

Où boire un verre et se restaurer
Maleyssie: https://maleyssie-chartres.fr/fr/
Bistrot racines:https://www.bistrotracines.fr/
Cobalt:https://www.cobalt-chartres.com/
Restaurant Le Georges au Grand Monarque
https://www.grand-monarque.com/fr/

Se détendre
Spa du Grand Monarque
Soin Evasion & Spa
https://www.grand-monarque.com/fr/

Se renseigner
Office de Tourisme Chartres Métropole-Maintenon
8 Rue de la Poissonnerie, 28000 Chartres
https://www.chartres-tourisme.com

Remerciements à l’Office de Tourisme Chartres Métropole-Maintenon

Texte © Katherine HIBBS
Clip « Ces bouches à nourrir »-Thomas Fersen- ©Réalisation K.HIBBS
Photos © Katherine Hibbs,©Ville de Chartres,© Pixabay,© Commons

 

Cet article est non rémunéré.