L’art de vivre en Saintonge

par | Nov 19, 2025 | Escales, France, Hôtels, Gastronomie et Bien-être

À l’occasion des fêtes de fin d’année, l’art de vivre en Saintonge en séduira plus d’un, non seulement pour son remarquable panorama sur le patrimoine gallo-romain mais aussi pour les méandres du fleuve Charente, dont les crues capricieuses ont inspiré le roman L’inondation de Madeleine Chapsal tout comme la ville de Saintes, véritable personnage mais aussi lieu de mémoire dans plusieurs de ses romans. Le 7ème art y a aussi laissé son empreinte avec quelques scènes du film Anatomie d’une chute de Justine Triet tournées au tribunal judiciaire de la ville. Saintes se déploie entre passé égrené de vestiges romains et divers savoir-faire artisanaux sans cesse renouvelés.

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/Les rives du fleuve Charente © CRTNA

Les rives du fleuve Charente © CRTNA

 

 Découvrir le centre historique de Saintes

 

La région de Saintonge en Charente-Maritime offre un foisonnement sculptural du fait de la présence d’un calcaire blond et tendre, facile à travailler. Saintes, ville d’art et d’histoire et capitale de la Saintonge, est une des plus anciennes cités de France, réputée pour son patrimoine gallo-romain exceptionnel ainsi que son rayonnement religieux au Moyen Âge. Fondée au 1er siècle avant J.-C, la jolie cité sera baptisée du nom de Mediolanum Santonum par les Romains, devenant la capitale du peuple gaulois des Santon. Située sur le fleuve de la Charente, au carrefour de voies fluviales et terrestres, Saintes prospéra grâce au commerce du vin, du sel et de la céramique. La Voie d’Agrippa désignait un tronçon de l’un des grands axes routiers de la Gaule romaine. Elle atteignait Saintes en traversant le fleuve Charente  par un pont romain monumental dont les vestiges subsistent toujours. La Voie d’Agrippa à Saintes, symbolise la romanisation de l’Aquitaine  et l’intégration de la cité des Santons dans l’Empire romain. Saintes est sans conteste l’une des villes les plus riches en vestiges gallo-romains de l’ouest de la France.

L’Arc de Germanicus

L’Arc de Germanicus constitue un véritable emblème de Saintes et son histoire traverse près de deux millénaires. Commandité vers 18-19 après JC sous le règne de l‘Empereur Tibère par un riche notable, Caius Julius Rufus, l’Arc célébrait la romanisation de la ville avec la volonté d’afficher sa loyauté envers Rome. L’Arc de Germanicus avait une fonction essentiellement honorifique marquant l’entrée du pont romain qui enjambait la Charente, permettant ainsi d’accéder au coeur de la cité depuis la rive droite. L’inscription principale de l’arc de Germanicus de Saintes  a été conservée presque intégralement et se lit en latin d’origine. sa traduction en français s’adresse à:

« Tibère César, fils du divin Auguste, Auguste, grand pontife, et à Drusus César, fils de Tibère, et à Germanicus César, fils de Caius, prêtre de Rome et d’Auguste de la cité des Santons, a offert ce monument en don ».

Contrairement à d’autres arcs, l’Arc de Germanicus sobre et élégant, constitué de deux baies, ponctué de pilastres corinthiens et d’inscriptions sur les deux faces, ne comporte aucune scène militaire.

Pendant près de 18 siècles, l’arc resta à son emplacement d’origine, au milieu du pont romain sur la Charente. Endommagé par diverses crues et inondations, il fut démonté pierre par pierre en 1843 sous la houlette de Prosper Mérimée et sous l’autorité de l’ingénieur des ponts et Chaussées Paul Abadie père.. L’arc fut ensuite reconstruit pierre par pierre, chacune soigneusement numérotée,  quelques mètres en aval ,quai de la république, sur la rive gauche de la Charente. L’ouvrage constituera un des tout premiers monuments en France à bénéficier d’un Classement Monument historique dès 1840. Par beau temps, on bénéficiera d’une vue privilégiée sur la cathédrale Saint-Pierre entre les arches de l’arc!

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/L'arc de Germanicus © K.HIBBS

L’arc de Germanicus © K.HIBBS

 

 
Les arènes de Saintes: un colosse gallo-romain au cœur de la Charente

 

Au nord de la ville de Saintes, entre deux coteaux verdoyants, s’élève l’un des plus impressionnants vestiges de l’époque gallo-romaine en France: les arènes de Saintes. Ce vaste amphithéâtre, témoin d’un passé où la cité s’appelait encore Mediolanum Santonum, raconte à lui seul deux mille ans d’histoire. Avec plus de 12000 spectateurs à son apogée, l’amphithéâtre accueillait des combats de gladiateurs, des venationes (chasses avec animaux sauvages tels que sangliers et ours) sans oublier des exécutions publiques et des cérémonies religieuses. L’arène proprement dite est un vaste espace ovale de 65 mètres sur 39 mètres . On pourra identifier éfgalement 2 grandes portes monumentales : la porta pompea, au nord par où entraient les acteurs du spectacle et la porta libitinensis, au sud, par où étaient évacués les cadavres après les combats. Ces spectacles participaient à l’unification des habitants de la cité autour de la culture romaine. Les arènes furent édifiées à flanc de colline, ce qui permettait de soutenir les gradins grâce au relief naturel. Délaissé après la chute de l’Empire romain, le site a servi de carrière de pierres pour les constructions médiévales. Les habitants venaient discrètement y récupérer des blocs de pierre pour construire maisons et murets. Des fouilles initiées au 19è siècle permirent de redécouvrir les arènes longtemps enfouis sous la végétation. Classées monument historique dès 1840, les arènes ont depuis fait l’objet de multiples campagnes de restaurations. De nombreuses visites organisées avec des médiateurs y sont proposées toute l’année et l’été des spectacles historiques, des concerts et des visites nocturnes animent les arènes grâce à des récits archéologiques et des mises en lumière.

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/Arènes de Saintes avec au fond la basilique Saint-Eutrope © K.HIBBS

Arènes de Saintes avec au fond la basilique Saint-Eutrope © K.HIBBS

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/Vue plongeante sur les arènes de Saintes © K.HIBBS

Vue plongeante sur les arènes de Saintes © K.HIBBS

L’Abbaye aux Dames, la fondation d’un havre spirituel féminin

 

 L’histoire commence ici en 1047. Dans une Saintonge  encore marquée par la féodalité, Geoffroy II d’Anjou et son épouse Agnès de Bourgogne décident de fonder un monastère de femmes. Sous la règle de saint Benoît, les religieuses s’y engagent à une vie d’équilibre entre prière et travail, dans le silence.. L’abbaye dédiée à la Vierge Marie constitue un refuge spirituel pour les jeunes filles nobles promises à la prière. Les premières abbesses furent issues de la haute aristocratie. A leur tête, Agnès de Bourgogne, devenue veuve, choisit d’entrer dans la communauté et d’en être la première abbesse, y apportant son prestige et son autorité morale. Dès le 12è siècle, les bénédictines de Saintes jouissent d’une réputation d’excellence. L’abbaye rayonne: elle possède des terres, accueille des pèlerins et devient un centre de culture et de charité. Les bénédictines y vivent selon la règle « ora et labora« . L’abbaye devient un véritable pôle spirituel et intellectuel de la région et va tenir un rôle important dans la réforme des monastères bénédictins féminins. En 1792, les religieuses sont expulsées, les bâtiments vendus comme biens nationaux et l’église transformée en caserne. Ce n’est qu’au 19è siècle que l’on redécouvrira la valeur de ce patrimoine. Une légende rapporte que certains visiteurs, lors de concerts ou de visites libres, ressentent le souffle de courants d’airs soudains sans fenêtres ouvertes ou entendent des portes qui claquent sans raison. Peut-être que d’anciennes religieuses , attachées au lieu , continueraient à y faire leurs rondes?

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/Façade de l'Abbaye aux Dames © By Myrabella -  https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6700550

Façade de l’Abbaye aux Dames © By Myrabella –  https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6700550

 

Une église romane remarquable

 

L’église abbatiale, dédiée à Sainte-Marie est un chef-d’œuvre de l’art roman saintongeais, célèbre notamment pour sa façade sculptée du 12 è siècle. Sa façade occidentale est composée de 3 étages d’arcades et de sculptures avec, au centre, un Christ en majesté entouré d’anges et d’animaux fantastiques. On y remarque également une Bible sculptée à ciel ouvert. Sainte-Marie sera classée monument historique en 1846. Depuis 1972 un festival fondé par le journaliste Alain Pacquier , y est dédié aux concerts de musique baroque, médiévale et classique chaque été à la mi-juillet.Treize tapisseries de la Genèse brodées entre 1982 et 1996 par un collectif de femmes ont été installées dans la nef et dans un bras du transept de l’église Sainte-Marie. Jean-François Favre, passionné d’art roman, fut choisi pour réaliser les 13 cartons qui seront finalisés en tapisseries de laine colorée sur canevas de lin par des brodeuses entre 1982 et 1996.

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/"Qu'il y ait un firmament au milieu des eaux et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux." 3è tapisserie de la série de La Genèse de J.F Favre © K.HIBBS

« Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux et qu’il sépare les eaux d’avec les eaux. » 3è tapisserie de la série de La Genèse de J.F Favre © K.HIBBS

 

Un charme d’un autre temps au Musée Dupuy- Mestreau

 

À Saintes, il existe un lieu qui semble soigneusement avoir figé le temps avant de le ranger dans ses vitrines: le musée Dupuy-Mestreau. Installé dans un hôtel particulier du 18è siècle, ce musée singulier déploie, pièce par pièce, une atmosphère romanesque; Ici, rien n’a été lissé ni aseptisé à la manière des musées modernes. Certains cartels ont même vu leurs légendes pâlir sous l’effet de la lumière et mériteraient un petit rafraîchissement ! Chaque salle conserve l’esprit d’un cabinet de curiosités où l’on perçoit la main d’un collectionneur passionné. Des salons se succèdent au 1er étage, figés dans leurs boiseries peintes, leurs manteaux de cheminée et un mobilier régional d’un autre temps. Ici, au fur et à mesure de la déambulation, les parquets murmurent leur histoire entre les murs vieux de trois siècles! Les vitrines nous offrent un décor presque théâtral avec leurs costumes traditionnels de Saintonge et d’Aunis et des coiffes aux proportions parfois démesurées. Les bijoux, un peu ternis par le temps, évoquent les mariages anciens et les portraits en sépia. Ce musée ne cherche pas à séduire mais plutôt à capter nos émotions. On s’y promène comme dans le grenier d’une vieille maison familiale au milieu de faïences aux délicates couleurs, fanées par le temps. Cet album de famille doit son existence au collectionneur Abel Mestreau. Ce musée est une véritable invitation à deviner les vies à travers les objets présentés.

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/Escalier principal du Musée Dupuy- Mestreau de Saintes © K.HIBBS

Escalier principal du Musée Dupuy- Mestreau de Saintes © K.HIBBS

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Une jolie coiffe régionale © K.HIBBS

Une jolie coiffe régionale © K.HIBBS

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Buste en céramique de Bernard Palissy © K.HIBBS

Buste en céramique de Bernard Palissy © K.HIBBS

Les carrières de pierres de Thénac, patrimoine industriel et géologique

 

Les carrières de Thénac, situées à quelques encablures de Saintes, sont en grande partie souterraines, creusées dans un calcaire très réputé jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de profondeur. L’exploitation de ce calcaire dur et de couleur blanchâtre  remonte à l’Antiquité , lors de la période romaine, pour le compte de la cité de Mediolanum Santonum (devenue la ville de Saintes). Des fronts de taille remontent à l’époque gallo-romaine. Bon nombre de monuments régionaux tels que l’Arc de Germanicus, les arènes de Saintes ou encore sa cathédrale ont bénéficié de l’utilisation de cette pierre à la fois esthétique et durable. Aujourd’hui, l’exploitation perdure via la Société Carrières de Thénac et Saintonge-CTS, fondée en 1997. L’atelier de taille de pierre a vocation à des restaurations patrimoniales en plus des fonctions d’extraction de pierres ornementales et de construction. La pierre de Thénac possède un grain fin et lisse, constituant la renommée de cette pierre calcaire que l’on peut facilement sculpter ( telles que les gargouilles de cathédrales par exemple). Elle sert également à faire des élévations avec des pierres de type « banc romain », notamment pour les constructions de châteaux. Le socle de la statue de la liberté de New-York a été réalisé dans les carrières de Thénac et les revêtements intérieurs de la Sagrada Familia de Barcelone ont été finalisés avec cette pierre éponyme. Les carrières de pierres de Thénac combinent à la fois, géologie, archéologie ( vestiges romains et exploitation ancienne), patrimoine industriel et savoir-faire artisanal contemporain.

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Percée dans les carrières de Thénac © K.HIBBS

Percée dans les carrières de Thénac © K.HIBBS

 

L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Machine cisaillant un bloc de pierre de Thénac © K.HIBBS

Machine cisaillant un bloc de pierre de Thénac © K.HIBBS

 
Les cognacs en Saintonge: l’art d’une eau-de-vie légendaire

 

La Saintonge constitue l’un des terroirs historiques de production de cognac, notamment faisant partie de la Cognac Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). La zone se distingue grâce à des sols calcaires et argilo-calcaires (les fameuses  » terres blanches ») parfaits pour la culture du principal cépage Ugni Blanc du cognac. On y distingue 3 zones principales de production: Fins Bois, Bons Bois et Petits Champs. En Saintonge, la vigne est cultivée depuis le Moyen Âge, notamment pour la fabrication du vin et son exportation vers l’Angleterre et les Flandres. Peu à peu les excédents de vin blanc fragile encouragèrent la distillation du vin pour obtenir une eau-de-vie, l’ancêtre du cognac. Dès le 19è siècle avec l’essor des marchés internationaux, le cognac de Saintonge sera réputé pour son bouquet aromatique.

La Maison GrosPerrin à Saintes

 

Le Fins Bois, dominant en Saintonge, produit des cognacs équilibrés et fruités avec des notes de fleurs et d’agrumes. Depuis 2012, la Maison GrosPerrin s’est installée dans des chaix du 19è siècle sur les quais de la Charente à Saintes. GrosPerrin, après avoir honoré une fonction de courtier est aujourd’hui l’un des derniers négociants-éleveurs traditionnels basés à Saintes.On y  propose des cognacs très authentiques tels que le GrosPerrin Fins Bois Heritage n°45 ou encore le GrosPerrin Lot 72 Grande Champagne embouteillé en fût unique aux arômes de figues, dattes épices, chocolat et orange confite. Ces cognacs sont très prisés par les collectionneurs car ils proviennent de lots spécifiques dont certains ont passé plusieurs décennies en fûts en quantités très limitées. La liqueur Orange d’Or est l’un des produits phares de la Maison GrosPerrin et constitue une base idéale pour la fabrication de cocktails. On pourra découvrir toute la gamme de cognacs proposée dans sa boutique La Cale.

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Cachet de cire sur un fût dans les caves GrosPerrin © K.HIBBS

Cachet de cire sur un fût dans les caves GrosPerrin © K.HIBBS

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Etiquette de la liqueur d'orange de la Maison GrosPerrin © K.HIBBS

Etiquette de la liqueur d’orange de la Maison GrosPerrin © K.HIBBS

Le Vignoble H.Begey à Villars-les-Bois, une invitation authentique

 

L’aïeul de la famille Begey a été présent à l’exposition universelle de 1900 à Paris. C’est en 1959 que Marguerite et Henri Begey achètent la maison du 37 rue de la Mairie à Villars les Bois, pour y installer l’entreprise BEGEY. Ils débutent avec 2 ha de vignes, quelques vaches laitières, volailles, cultivent des champignons, distillent au bois et vendent la production issue de toutes ces activités. Aujourd’hui l’exploitation couvre 108 hectares de vignes requérant 3 semaines de vendanges par an en agriculture raisonnée.  Avec un peu de chance vous pourrez observer et accompagner Alain dans sa machine à vendanges, activant les différents rythmes de battage selon l’âge de la vigne récoltée! La production familiale est répartie entre 90% de cognac et 10% de pineau. La marque H.BEGEY a été créée en 1970 et a été représentée dans le cadre de foires. Depuis 1992 l’entreprise propose des déjeuners sur place et cherche à se renouveler en permanence grâce à la belle énergie de Laurence et de ses filles Julie et Marie. Deux parcours sont proposés sur place en partenariat avec La Bulle Verte: une balade pédestre de 2 heures sur 3,5 km et une promenade en vélo de 10 km sur une demi-journée. Le premier parcours est constitué d’un rallye photo et le second propose un jeu de geocaching avec des éléments de recettes cachés dans les vignes. des haltes pédagogiques jalonnent les balades pour comprendre la vigne, la biodiversité et le métier de vigneron. Un parcours pour personnes à mobilité réduite est actuellement en cours de développement avec des vélos électriques à plateforme. Au retour, une dégustation au domaine vous fera voyager du paysage au verre. Nous avons particulièrement apprécié le Pineau des Charentes rosé lors de la dégustation proposée.

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Une jolie grappe d'Ugni blanc au domaine H.Begey © K.HIBBS

Une jolie grappe d’Ugni blanc au domaine H.Begey © K.HIBBS

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Pineau des Charentes H.Begey © K.HIBBS

Pineau des Charentes H.Begey © K.HIBBS

Les ateliers Antarès, une sellerie d’exception

 

Les ateliers Antarès existent depuis 2000. Les cavaliers sont les principaux ambassadeurs de la marque diffusée dans une trentaine de pays. Antarès produit pas loin de 4000 selles par an et cette gamme « sur mesure » est fabriquée exclusivement en France. La marque propose également des équipements d’occasion à la revente. Des selles « semi sur mesure » et en « prêt – à porter » sont, quant à elles, réalisées en Argentine. Toute une gamme d’accessoires d’équitation est également proposée avec des bridons, sangles et contre-sanglons. La création de casques pour cavaliers a été lancée en 2007 et plus récemment une collection de maroquinerie a été conçue par la marque . Les chutes de peaux de vache se sont vues accorder ainsi une seconde vie. Avant la découpe au laser des peaux ,tous les petits défauts sont cerclés . Auparavant les artisans traçaient les pièces sur les peaux avec des gabarits en carton pour ensuite les découper au cutter. Ce n’était pas évident à faire. Grâce au laser,  toutes les pièces placées sur les peaux y sont d’abord projetées, ce qui permet d’y placer des pièces de maroquinerie à découper s’il reste de la place. Chaque peau correspond à la conception d’une selle afin d’assurer une uniformité au niveau du grain de la peau et de la couleur. Chaque selle a son identifiant et son numéro de série. Les arçons en bois de hêtre en lamellé collé sont déterminés en fonction des souhaits des cavaliers en termes de largeur et de profondeur. Les commerciaux se rendent chez les propriétaires d’écuries pour prendre les mesures au garrot du cheval et du cavalier en faisant des essais de selles en statique et en dynamique. Pour une selle d’obstacle il ya plus de 130 000 combinaisons possibles et environ 17 heures de travail ! Il faudra compter environ 4000 euros pour une selle fabriquées dans les ateliers. Chaque artisan occupe un poste précis en sachant que pour être polyvalent deux ans de formation sont nécessaires. Le client a la possibilité de choisir la couleur de sa selle, en veau lisse ou grainé, la couleur de ses surpiqûres et de son logo. L’atelier est constitué de 4 secteurs: un pôle panneau pour les matelassures, un pôle quartier consacré aux pièces situées sous les jambes du cavalier, un pôle siège et enfin un pôle montage.

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Surpiqure d'une selle -© Ateliers Antarès

Surpiqure d’une selle -© Ateliers Antarès

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Préparation d'un arçon © Ateliers Antarès

Préparation d’un arçon © Ateliers Antarès

Des adresses gourmandes pour vos papilles

 

Au cœur de Saintes, Le Clos des Cours séduit par une cuisine raffinée et légère, où le chef Jean-Luc Bonedeau travaille des produits frais de saison avec des aromates venus d’ailleurs.

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/ Tartare de saumon au Clos des Cours © K.HIBBS

Tartare de saumon au Clos des Cours © K.HIBBS

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/Un verre de Talmondais , un vin unique © K.HIBBS

Un verre de Talmondais, un vin unique © K.HIBBS

 

Juste à la périphérie, Le Moulin de la Baine, installé dans un authentique moulin du 17è siècle surplombe la Charente propose une cuisine du terroir. La Brasserie Santone propose un menu du midi avec des produits de la Ferme Santone située dans les mêmes locaux qui met à l’honneur et vend les produits locaux .

 

 L'art de vivre en Saintonge/www.aufildeslieux.fr/L’œuf fermier poché, lard fumé et crème de Parmesan au Moulin de la Baine © K.HIBBS

L’œuf fermier poché, lard fumé et crème de Parmesan au Moulin de la Baine © K.HIBBS

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Renseignements

Office de Tourisme de Saintes et la Saintonge
www.saintes-tourisme.fr

Y aller

TGV InouÏ -Gare Paris-Montparnasse / Gare de Saintes

Se loger

Cit’hôtel Les Messageries
https://hotel-des-messageries.com/

Cet article est non rémunéré.

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