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Les quartiers haussmanniens de Paris durant le Second Empire ont gravé dans la pierre la mémoire de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie.
C’est au 41 de l’Avenue Pierre 1er de Serbie que le Marquis de Sers, ancien officier de cavalerie, posa les armes pour faire ériger par l’architecte Jules Pellechet un hôtel particulier sur 4 étages en 1880. Devenu député du Loir-et-Cher, Henri Léopold Charles de Sers en fit son pied-à-terre parisien puis transforma le lieu en hôtel pour voyageurs désireux de découvrir la fureur et le bruit de la très vivante capitale.
L’hôtel classé 5 étoiles offre un style élégant dans ses 45 chambres, où cohabitent meubles en bois de rose, tissus d’ameublement de Missoni et des Ipad dans chaque chambre. Le plus beau reste à découvrir avec ses 7 suites dont deux offrent une vue panoramique imprenable sur la Tour Eiffel.
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Le jour de ma venue c’est dans un des 2 appartements de 80 mètres carrés que se préparait une demande en mariage avec un dîner sur la terrasse privative !
Un trait de romantisme flottait dans la chambre DELUXE où, à cette occasion, étaient égrenés des pétales de rose…
Je pense que ce soir là, un «oui» a été prononcé inévitablement !!
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L’âme du Marquis est imprégnée dans les nombreux tableaux et portraits à l’huile qui s’harmonisent merveilleusement au mobilier contemporain des salons et de la salle de restaurant au rez-de-chaussée….
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De la cuisine française innovante …
C’est dans un décor très design imaginé par l’architecte Michel Cancio Martins, que le tout jeune chef Jordan Delamotte, ancien de la Truffe Noire de Patrick Hardy, concocte des plats aux saveurs subtiles créés à partir de produits de saison issus de l’agriculture biologique. Sa timidité naturelle se lâche avec passion dans chacun de ses mets:
«La cuisine française, telle que je la conçois a besoin d’un retour aux sources, aux vraies saveurs, aux produits de qualité mais aussi d’un peu de folie. Même une carte d’hiver peut être colorée et innovante !»
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Pourquoi ne pas se laisser tenter par une raviole aux cèpes et au vieux comté dont le bouillon est discrètement relevé par du schiso, persil japonais très parfumé, le tout suivi d’un rouget au pesto de tomate et fenouil accompagné d’une ratatouille fine.
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Le carré de cochon d’Auvergne proposé par le Chef avec des condiments créoles, de la banane plantain et son jus au rhum vieux ne laisse pas indifférent !
Une note sucrée pour terminer avec un florilège de mignardises comprenant un cheese-cake à la figue désigné comme vedette…
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Très prochainement, un menu de la Saint Sylvestre proposera également du chapon, de la Forêt Noire et un sirop au champagne qui signera cet instant festif.
L’hôtel de Sers appartient au groupe Bessé Signature dirigé de main de maître par Anne Jousse.
Hotel de Sers
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