Visiter Lyon c’est aussi se rendre à la confluence du Rhône et de la Saône là où il est dit que la couleur de l’eau des deux fleuves varie entre turquoise et bleu plus sombre !
À cet endroit très exactement un cristal de verre et un nuage d’inox, étroitement imbriqués l’un dans l’autre forment un extraordinaire ensemble muséal posé sur 24 400 mètres carrés de verdure et de promenade pour les visiteurs. On doit cette étonnante réalisation architecturale au cabinet d’architectes autrichien Coop Himmelblau, un des précurseurs du mouvement déconstructiviste.
Le Musée des Confluences nous raconte l’aventure humaine
Ce lieu riche de plus de deux millions d’objets favorise non seulement une large diffusion culturelle mise en récits sous la forme de 4 expositions permanentes. Chaque cellule portera successivement sur les origines du monde, les différentes sociétés des hommes, les espèces et les visions de l’au-delà.
La scénographie de ces espaces distincts a pour vocation de mettre en face à face l’approche scientifique et symbolique du monde. Ici le spectateur est également acteur puisqu’il lui est possible de toucher des objets authentiques.
La genèse du Musée des Confluences nous vient d’Emile Guimet, homme à la fois érudit, curieux et voyageur qui rêvait d’un dialogue des civilisations. Ce projet fut à l’initiative de la création du musée Guimet d’histoire naturelle de Lyon ainsi que du musée national d’arts asiatiques Guimet de Paris.
Ce visionnaire voulait que la culture soit partagée par le plus grand nombre. C’est ainsi que cet industriel, créateur des pigments industrialisés du fameux « bleu Guimet », emmenait régulièrement son personnel en voyage en Asie pour lui faire partager sa passion de collectionneur.
L’ART ET LA MACHINE constitue une très innovante exposition temporaire que l’on pourra découvrir jusqu’au 24 janvier prochain au Musée des Confluences. Le public est invité à parcourir sur 1500 mètres carrés une scénographie liant esthétique mécanique et interprétation artistique.
Parmi des œuvres picturales, on pourra apprécier divers objets d’art et de rêve ainsi que des projections grand format. On pourra tout particulièrement apprécier l’oeuvre géante META-MAXI de l’artiste suisse Tinguely se mettant ponctuellement en mouvement.
Une halte gourmande à la Brasserie des Confluences
Il ne sera pas question uniquement de nourriture spirituelle ! La Brasserie des Confluences, dans un décor hyper contemporain donnant sur un plan d’eau éclairé la nuit, fera frémir les papilles de plus d’un grâce à l’association des chefs Jean-Paul Pignol et Guy Lassausaie (2 étoiles au Guide Michelin), tous deux meilleurs ouvriers de France. Le lieu est piloté par Philippe Escaich, un ancien compétiteur de Master Chef de cuisine amateur.
Ce dynamique directeur des lieux a démarré sa carrière en créant des ateliers culinaires liant le monde du travail à la cuisine. En effet Philippe Escaich a eu la géniale idée de transposer les participants de ses ateliers dans les mêmes situations que celles d’une entreprise: changement d’équipe, gestion de situations d’urgence,harmonisation des différentes personnalités pour finaliser un objectif.Ce concept a rencontré un franc succès auprès de ses stagiaires gourmets !
La Brasserie est baignée de lumière grâce à ses immenses surfaces vitrées où s’active le personnel en salle et une brigade de 8 personnes en cuisine assurant pas moins de 120 couverts.
Ici la clientèle est diversifiée: opportuniste en journée et constituée essentiellement par le public du musée et 100 % lyonnaise le soir. Je vous recommande tout particulièrement la salade de homard accompagnée d’une ratatouille froide au gingembre et citron en entrée, suivie d’une délicieuse polenta crémeuse cuite au jus de moule et servie avec une poêlée de chipirons, du lomo ibérique et des gambas rôties.
Les desserts sont signés par le chef pâtissier Jean- Paul Pignol dont l’éponyme baba au rhum qui ressemble à un nez de Gnaffon, personnage de Guignol. La maison Pignol possède un laboratoire de cuisine à Brignais, près de Lyon, ainsi qu’une pâtisserie toute proche de la place Bellecour. Une grande partie des produits de la brasserie des Confluences proviennent des Halles de Paul Bocuse à Lyon qui méritent une visite !
La 13 ème biennale d’art contemporain de Lyon
Le thème de cette année piloté par le commissaire général Thierry Raspail, est consacré à LA VIE MODERNE présentant 60 artistes de 30 pays différents.
Trois sites accueillent cet événement incontournable: la Sucrière dans la zone des docks et son patrimoine industriel, la salle 15 du Musée des Confluences ainsi que le MAC Lyon (Musée d’Art Contemporain). Un pass permanent permet un accès illimité à chaque exposition. Le quartier industriel sur la presqu’ile du musée vaut le déplacement. On peut y accéder avec la navette du vaporetto et y découvrir un quartier d’habitation très innovant et avant gardiste. La visite de la sucrière, sur trois niveaux est très riche à elle seule.
Musée des Confluences
86 Quai Perrache
cs30180
69285 Lyon cedex2
Tel : +33(0)4 28 38 11 90
www.museedesconfluences.fr
Merci Katherine pour ce très agréable moment passé à parler de nos passions, plaisirs et autre « madeleine de Proust
Une parenthèse que j’ai appréciée , vous êtes une personne vraie et je serai ravi de vous accueillir à nouveau